Lomé accueille depuis mardi une rencontre sous-régionale de l’Organisation maritime internationale (OMI) sur la pollution marine. La session a été ouverte par Kokou Edem Tengue, le ministre togolais de l’économie maritime, de la pêche et de la protection côtière. Elle porte sur la mise en œuvre effective des conventions internationales de l’OMI relatives à la préparation et à la lutte en cas de déversement d’hydrocarbures et au régime de responsabilité civile et d’indemnisation.
L’atelier de Lomé sur la pollution marine intervient dans le cadre du projet de l’Initiative mondiale pour l’Afrique occidentale, centrale et australe (Projet GI WACAF). Il regroupe des représentants maritimes du Benin, de la Guinée, de la Mauritanie et du Togo.
Les sessions sont animées par des consultants de l’OMI qui accompagnent les quatre pays cibles notamment dans leurs efforts d’amélioration de leurs systèmes nationaux de prévention et de lutte contre la pollution marine par les hydrocarbures.
La Pollution marine
Pour Edem Tengue, ministre togolais en charge de l’économie maritime, de la pêche et de la protection côtière, son pays se réjouit d’accueillir la rencontre de 3 jours sur la pollution marine. Le pays nourrit l’ambition de devenir un hub logistique de 1er choix tel que transcrit dans la feuille de route du gouvernement.
L’atelier porte sur le thème de la « la mise en œuvre effective des conventions internationales de l’OMI relatives à la préparation et à la lutte en cas de déversement d’hydrocarbures et au régime de responsabilité et d’indemnisation ».
Cette rencontre sous-régionale va permettre de former les participants aux bonnes pratiques relatives à la ratification, à la transposition en droit national.
L’OMI est préoccupée par la sécurité des transports maritimes et la prévention de la pollution des mers. C’est pour cela qu’elle a initié plusieurs conventions sur la question.
Internalisation des conventions
Les différents modules inscrits au programme de la formation devront permettre aux pays participants de ratifier les conventions en question et ensuite les transposer en droit national.
« Je voudrais vous exhorter à profiter de la présence de l’Expert de l’OMI pour soulever toutes les inquiétudes liées à la ratification et la transposition de ces conventions, à la signature probable d’un accord régional ou bilatéral pouvant réduire le risque de pollution transfrontalière par les hydrocarbures ainsi qu’à la possibilité de développer un système de gestion de crise (IMS en anglais), a conseillé Edem Tengue.
Rappelons qu’en ratifiant les conventions de l’OMI protégeant l’environnement marin, les pays les membres cherchent à empêcher et réduire au minimum la pollution marine puis faciliter le règlement des litiges en cas de sinistre d’un navire.