Le barrage de Nangbéto constitue une importante zone de production piscicole visant à réduire le déficit en produits halieutiques. Pour améliorer le barrage, les autorités togolaises ont prévu un cadre règlementaire pour son exploitation durable et équitable. C’est dans ce sens que s’est tenu en milieu de semaine au ministère de l’agriculture, de la production animale et halieutique, un atelier de validation des directives du lac de barrage de Nangbéto.
La rencontre a permis de valider l’ordre de priorité des actions à mettre en œuvre par chaque partie prenante, valider toutes les recommandations qu’il serait souhaitable de réaliser pour la protection de l’état de santé du lac. C’était aussi un moment de validation de la procédure d’autorisation d’installation sur le lac.
La mise en œuvre efficace de ce cadre qui tient compte des aspects écologiques, biologiques et socio-économiques permettra d’augmenter les produits halieutiques pour plus de couverture des besoins nationaux.
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Pour le Gouvernement comme pour les acteurs du lac, le défi est « d’adopter des mesures de gestion des installations aquacoles afin d’apporter des solutions d’ensemble aux problèmes qui se posent au niveau des exploitations aussi bien qu’au niveau des différents usagers ».
Deux promoteurs piscicoles (NODIS et GOLD RANCH) sont implantés dans la zone de la centrale et enregistrent des résultats économiques satisfaisants.
D’autres promoteurs sont annoncés et l’activité piscicole s’intensifie sur le lac pour mettre en valeur les potentialités du lac. La production en 2019 est de 3000 tonnes.
« Nous avons élaboré en concertation avec les acteurs concernés Les directives qui rassemblent les informations disponibles et qui font ressortir les enjeux et les problématiques spécifiques du lac et qui guident les principaux acteurs dans leurs décisions et leurs actions », a indiqué le ministre de l’agriculture.
Le ministre Bataka relève aussi qu’autour du lac il y a un fort potentiel pour augmenter la production du piment, du soja, du manioc et du maïs.
Il encourage alors les acteurs à innover non seulement dans la transformation du poisson mais aussi dans la transformation du maïs, du manioc, du soja et du piment.
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