Les cadres des services météorologiques et hydrologiques du Togo, du Bénin, du Burkina-Faso, de la Côte-d’Ivoire, du Ghana et du Mali ont entamé mardi à Lomé un atelier régional de 4 jours sur le renforcement des connaissances techniques et des compétences liées à leur domaine. L’initiative vient de l’Agence nationale de la météorologie (ANAMET) avec l’appui de ses partenaires. Elle vise à donner aux participants les moyens pour travailler en symbiose en vue d’une réduction des risques des inondations et de la sécheresse dans le bassin de la Volta.
La rencontre se tient dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Intégrer la gestion des inondations et de la sécheresse et l’alerte précoce pour l’adaptation au changement climatique dans le bassin de la Volta ».
Elle regroupe essentiellement les techniciens qui interviennent dans la maintenance des stations météorologiques au niveau des six pays qui partagent le bassin de la Volta. Il s’agit précisément le Burkina-Faso, le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Ghana et le Togo.
Au cours des 4 jours, les formateurs vont donner aux participants et leurs institutions de provenance, les moyens pour mieux collaborer.
In fine, il s’agit de travailler ensemble pour concevoir, coproduire, fournir et utiliser des services hydrologiques et météorologiques pour la réduction des risques des inondations et de la sécheresse dans le bassin de la Volta.
Pour des données météo fiables
Selon le directeur général de l’ANAMET, cette rencontre régionale est utile car, elle va permettre de mesurer l’importance du mécanisme de partage de données utilisant des technologies communément disponibles et bien comprises et pour la prise de décisions.
« Pour élaborer des informations beaucoup plus fiables pour les utilisateurs, il va falloir avoir ce que nous appelons les données fiables. Or les données fiables nous proviennent de nos instruments de mesure et ces instruments de mesure sont les stations automatiques qui partagent les six pays de la sous-région ouest africaine. Donc à tout moment, il faut essayer de voir si ces stations fonctionnent très bien ou bien s’il y a des capteurs qui sont tombés en panne », a informé Latifou Issaou.
Il précise que ceux qui participent à cette formation sont des experts qui sont à l’avant-garde, qui sont sur le terrain pour pouvoir réparer des capteurs. La finalité est d’avoir des données beaucoup plus fiables pour élaborer les informations et les alertes dans le cadre du changement climatique.