La lutte contre les médicaments vétérinaires contrefaits s’intensifie au Togo. Dès ce mois d’avril, des contrôles inopinés seront lancés sur toute l’étendue du territoire. L’annonce a été faite par le ministre d’État, Yark Damehame, en charge des ressources halieutiques, animales et de la réglementation de la transhumance.
Ces opérations visent les marchés, les points de vente informels et les zones de transhumance. Les contrôles seront menés avec le soutien des forces de sécurité. Cette mesure vise à retirer les produits illégaux du marché et démanteler les réseaux frauduleux.
Le phénomène prend de l’ampleur. Des médicaments non certifiés sont vendus un peu partout, souvent par des personnes non qualifiées. Ces produits nuisent gravement à la santé animale. Ils causent la mort de bétail, des baisses de rendement et des pertes économiques pour les éleveurs.
La menace des faux médicaments vétérinaire
Plus de 60 % des ménages ruraux togolais vivent de l’élevage. Ce secteur représente une part importante du PIB agricole. La prolifération de médicaments vétérinaire contrefaits constitue donc une menace pour l’économie et la sécurité alimentaire.
Le gouvernement veut mettre fin à cette situation. Il rappelle que seuls les professionnels agréés ont le droit de vendre, importer ou prescrire des médicaments vétérinaires. La loi n° 98-019 du 23 décembre 1998 et le décret n° 2012-015/PR encadrent strictement cette activité.
Le ministre Yark appelle les éleveurs à la vigilance. Il les invite à se fournir uniquement auprès des points de vente reconnus. Il encourage aussi la population à signaler toute activité suspecte. Les contrevenants risquent des sanctions sévères.
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