Selon une enquête annuelle publiée mardi par le cabinet Mercer, Lomé devient de plus en plus chère. L’enquête de Mercer prend en compte le coût de la vie et du logement. Et la capitale togolaise se situe au 136e rang mondial contre le 154e rang qu’elle occupait l’année dernière.
L’étude Mercer porte sur 209 villes à travers le monde. Il s’agit d’une des études les plus exhaustives. Elle a pour but d’aider les multinationales et les gouvernements à définir la rémunération de leurs salariés expatriés.
L’étude prend en compte plusieurs facteurs comme le coût du logement, de l’alimentation, de l’habillement, du transport et des loisirs.
Cette année, le classement a été bouleversé par la pandémie de coronavirus, à la suite de laquelle de nombreux pays ont connu un déclin économique dont ils ne se sont pas remis.
Ainsi, les villes les plus onéreuses du monde cette année selon Mercer sont Ashgabat (Turkmenistan), Hong Kong et Beyrouth.
De même, l’étude a démontré que les villes européennes et est-asiatiques sont montées en 2021 dans le classement des villes les plus chères pour les expatriés, en raison de la faiblesse du dollar.
Des villes africaines dont Lomé
En Afrique, Ndjamena (Tchad), Lagos (Nigéria) et Libreville (Gabon) battent le record de la cherté et figurent parmi les 20 villes les plus chères au monde en 2021.
La capitale togolaise n’est pas en reste pour sa part. Figurant à la 154e place mondiale en 2020, Lomé passe désormais au 136e rang mondial. Ainsi, vivre à Lomé coûte plus cher qu’au Caire, qu’à Nairobi, Mexico City ou Istanbul. Lomé est également plus chère que Tunis (Tunisie), Tbilisi (Georgie) et Rio (Brésil).
Cette étude est publiée alors que les populations togolaises se plaignent depuis quelques semaines de la cherté de la vie. Alors que les prix des produits de première nécessité ont connu une hausse sur les marchés, le gouvernement a imposé le 11 juin dernier une augmentation des prix des produits pétroliers.
Cette dernière augmentation a également entraîné avec elle, une nouvelle flambée de prix dont les tarifs de transports urbains et interurbains.