La Chambre du Commerce et d’Industrie du Togo (CCI-Togo) a lancé mardi une session de sensibilisation à destination des opérateurs économiques. Elle porte sur la nouvelle loi des finances, exercice 2025. Cet événement se déroule simultanément dans plusieurs grandes villes du pays et s’étend sur 3 jours. L’objectif est d’offrir aux participants l’opportunité de mieux comprendre la réforme en cours et de tirer profit des nouvelles dispositions.
La session de formation porte sur le thème : “Session d’information dédiée aux Opérateurs Économiques de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo sur la nouvelle loi des finances exercice 2025”.
Il est question de fournir une lecture claire des changements fiscaux, budgétaires et douaniers apportés par la nouvelle loi.
Awali Pdassa, Directeur Général de FISCCA-RH, entreprise fiscale en charge de la formation des entrepreneurs, a souligné l’importance de cette loi.
“La loi des finances constitue un cadre stratégique fondamental pour le développement économique de notre pays. Elle détermine les orientations budgétaires et fiscales qui impacteront directement l’environnement des affaires, les entreprises et les investissements. Il est donc impératif que les acteurs du secteur économique puissent en comprendre les implications, les opportunités et les défis”, a-t-il indiqué.
Comprendre la loi des finances 2025
Le but de la session est de permettre aux participants d’anticiper et d’adapter leurs stratégies en fonction des évolutions réglementaires.
José Symenouh, président de la CCI-Togo, a rappelé que l’une des missions essentielles de la Chambre est d’accompagner les entreprises.
“Mes prédécesseurs l’ont déjà fait, et c’est pourquoi, chaque fois qu’une nouvelle loi des finances est adoptée, nous organisons des sessions pour expliquer son contenu aux entreprises et les orienter sur les bonnes pratiques. Nous voulons vous aider à avoir une attitude préventive, afin que l’OTR ne vous redresse pas à la fin de l’année”, a-t-il expliqué aux participants.
Dans le budget 2025, il est prévu que 50 % des recettes soient allouées aux secteurs sociaux, avec un accent particulier sur l’accompagnement des petites et moyennes entreprises (PME/PMI) locales. Cette initiative vise à soutenir le développement du secteur privé et à encourager la croissance économique du pays.
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