Les fédérations des syndicats des enseignants siégeant au Cadre Permanent de Concertation (CPC) et la Coordination Syndicale des Enseignants du Togo (CSET) annoncent une nouvelle grève de jours à partir du 13 novembre prochain. Le mot d’ordre lancé mercredi précise que le nouveau mouvement est reconductible si aucune solution idoine et définitive n’est trouvée.
Les revendications des enseignants n’ont toujours pas changé comme ce fut déjà le cas les deux premiers jours de la rentrée et la semaine dernière où de tels mouvements de débrayage ont été observés.
Ils exigent la mise à disposition de la copie du Statut Particulier remise au Premier Ministre, l’ouverture des négociations sur la fixation du taux correspondant aux primes et indemnités et de sa date d’effet et l’intégration des indemnités forfaitaires de vingt mille (20.000) F CFA aux salaires de base des enseignants qui émargent sur la subvention que l’Etat accorde à l’enseignement confessionnel .
Autres revendications du corps enseignant, la révision du traitement des 1045 enseignants confessionnels émargeant sur le budget additionnel de la subvention, la rédaction et la signature d’un texte de convention de partenariat entre le gouvernement et l’enseignement confessionnel dans un meilleur délai.
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Le sixième et dernier point des revendications des fédérations du CPC et de la CSET fait état de l’organisation d’un concours spécial à l’intention des enseignants volontaires du secteur public en vue de leur intégration dans le cadre des fonctionnaires de l’enseignement.
La FETREN/UNSIT, la FENASYET, la FESEN, l’USET, la FE, la FETREN et la CSET sont les fédérations syndicales qui compensent le CPC et la CSET.