Le Réseau des femmes ministres et parlementaires africaines, section Togo (REFAMP-Togo) a formé jeudi ses membres sur le leadership, la communication et techniques de plaidoyer. Cette activité est la première du Réseau depuis le renouvellement de son bureau le 09 septembre 2023. Elle a été initiée pour rendre les membres aptes à jouer leur rôle de leaders et à impacter la marche du Togo dans tous les domaines.
Le séminaire d’une journée a permis aux participantes d’être outillées sur la construction de l’estime de soi et la confiance en soi ; l’art de bien parler et de bien communiquer et sur les techniques de plaidoyer.
A l’ouverture des travaux, la présidente du REFAMP-Togo a indiqué que la formation répond aux objectifs du Réseau. Elle est la première du genre pour le REFAMP-Togo dont le bureau a été renouvelé le 09 septembre dernier.
« L’un des objectifs spécifiques de la section nationale de REFAMP est d’assurer la formation de ses membres afin qu’elles soient plus aptes à jouer leur rôle de leaders et à impacter significativement la marche de notre pays le Togo dans tous les domaines. C’est dans cette logique que s’inscrit ce premier séminaire de renforcement des capacités », a détaillé Olivia Amedjogbe-Kouevi.
Le REFAMP-Togo s’élargit
L’ancienne ministre de la Promotion de la femme estime qu’il était indispensable d’une part, de s’organiser, d’impulser un nouveau leadership féminin et d’édifier une nouvelle solidarité entre femmes.
L’ambition est de participer de manière cohérente à toutes les Conférences Internationales et d’y faire entendre la voix des femmes. Et, d’autre part, les femmes du réseau ont ressenti le besoin de se doter de moyens leur permettant de développer leurs compétences en tant que Ministres et Parlementaires sur les questions centrales de la population, du développement durable, de l’égalité des sexes, notamment.
Le REFAMP a été mis en place il y a une décennie par les femmes africaines Ministres et Parlementaires. Elles se sont engagées à contribuer à la mise en œuvre effective des instruments régionaux et internationaux relatifs aux droits de la femme et à préserver les acquis présents et à venir des différentes conférences internationales.
La section togolaise décide d’élargir le réseau à d’autres femmes qui exercent aussi de hautes responsabilités.
« Désormais, sont aussi membres, comme le stipulent les nouveaux statuts, les présidentes des institutions de la République, les ambassadrices, les gouverneures de région, les préfètes, les maires et les fonctionnaires des organisations internationales de grade au moins P4 des Nations-Unies, en activité ou ayant exercé ces fonctions », a annoncé Mme Amedjogbe-Kouevi.