Le SYNPHOT – Syndicat national des praticiens hospitaliers du Togo – se donne un nouveau défi. Il compte œuvrer pour extirper du corps médical du Togo, les praticiens hospitaliers qui travaillent dans l’illégalité. L’initiative vise selon le Syndicat à assainir l’exercice des différentes professions pour renforcer le système de santé au Togo.
Pour le Synphot, nul ne peut plus être praticien hospitalier au Togo s’il n’est inscrit au tableau de l’Ordre des praticiens hospitaliers.
Le Syndicat argue que l’article 5 de la loi 2004-017 du 30 septembre 2004 portant création de l’ordre des pharmaciens du Togo indique que tout pharmacien qui veut exercer sa profession au Togo, doit au préalable être inscrit sur le tableau établi et tenu à jour par le conseil national de l’Ordre des pharmaciens.
Aussi, soutient-il, l’article 4 de la loi 2004-018 du 30 septembre 2004 portant création de l’Ordre des chirurgiens-dentistes du Togo dit que tout chirurgien-dentiste qui veut exercer sa profession au Togo, doit au préalable être inscrit sur le tableau établi et tenu à jour par le conseil national de l’Ordre des chirurgiens-dentistes.
Dans le même temps, le Synphot rappelle l’article 4 de la loi 2004-019 du 30 septembre 2004 portant création de l’ordre des médecins du Togo qui stipule que tout médecin qui veut exercer sa profession au Togo, doit au préalable être inscrit sur le tableau établi et tenu à jour par le conseil national de l’Ordre des médecins.
« Le SYNPHOT attaché à la légalité, par la voie de son bureau national, demande instamment à tous les praticiens hospitaliers, particulièrement les médecins travaillant dans les formations sanitaires du public, de se conformer à ces dispositions légales », a écrit Gilbert Tsolenyanu à ses collègues.
Le SYNPHOT veut revendiquer dans la légalité
Pour le secrétaire général du Synphot, les luttes et les revendications salariales des agents de santé ne sauraient se faire dans l’illégalité.
Dr Tsolenyanu assure qu’en régularisant leur inscription au tableau de leur ordre respectif, les praticiens hospitaliers médecins, chirurgiens-dentistes et pharmaciens se mettent non seulement en conformité avec la loi mais aussi marquent leur volonté sans cesse renouvelée pour un meilleur système de santé.
Déjà une note vient d’être envoyée au ministre de tutelle pour veiller à ce que les médecins fonctionnaires soient tous inscrits. Une demande de création des ordres paramédicaux a été aussi adressée à Prof Mijiyawa.