Le gouvernement togolais a repris les concertations avec les syndicats des enseignants du Togo afin de trouver des solutions idoines aux problèmes qui sont à l’origine des grèves répétitives dans le secteur éducatif ces dernières années. Dans la perspective des discussions proprement dites, le Premier Ministre, Selom Klassou a annoncé jeudi la prochaine mise en place d’un nouveau de cadre de dialogue.
Des échanges ont eu lieu jeudi entre le gouvernement représenté par le Premier ministre Komi Selom Klassou, Gilbert Bawara, de la fonction publique, Komi Paalamwe Tchakpele des enseignements primaire et secondaire et des différentes centrales syndicales.
Selon M. Klassou, la rencontre du jour témoigne de la disponibilité du gouvernement à continuer par discuter avec les enseignants. Le Chef du gouvernement qui a invité les uns et les autres à faire économie de tout ce qui peut paralyser le bon fonctionnement du système éducatif, a levé un coin de voile sur le processus devant aboutir au dialogue.
« Un nouveau de cadre de discussions va être mis en place d’ici la semaine prochaine pour prendre en compte les problèmes qui minent le secteur de l’éducation depuis des années », a-t-il indiqué.
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Du côté des fédérations des enseignants notamment à la Coordination des Syndicats de l’Education au Togo (CSET), on dit prendre acte de la nouvelle décision mais en même temps on rappelle au camp d’en face les diverses attentes.
« Ce dont nous parlons c’est le statut particulier qu’on doit mettre à la disposition des enseignants. Nous avons dans ce document certains articles amendés qui n’ont pas été intégrés. Et surtout la question des primes qu’on doit exprimer en tenant compte de la disposition du statut général. Ces primes doivent être en pourcentage », a déclaré Yaovi Atsou-Atcha, Porte-parole de la CSET.
Il souhaite que l’agenda du démarrage effectif du dialogue soit communiqué dès cette semaine pour vite trouver une issue favorable à la crise enseignante qui a trop duré.
Pour rappel, dans un communiqué du 04 janvier dernier, Komi Selom Klassou affirme que le gouvernement pour montrer sa bonne foi a déjà satisfait la plupart des revendications formulées l’année dernière par les enseignants.
Ces revendications, précisait la note, sont relatives notamment au statut particulier des enseignants, à l’intégration et aux cotisations de certains enseignants auxiliaires.