Le Carrefour des Jeunes Leaders pour le Développement Durable (CJLDD) a officiellement lancé ses activités samedi à Lomé. Créée depuis 2016, l’association aide les jeunes désireux d’apprendre un métier mais qui sont en manque de moyens. A partir de l’année prochaine, elle entend franchir de nouveaux paliers pour impacter davantage.
Le CJLDD est une association des jeunes entrepreneurs et cadres qui redonnent l’espoir à une jeunesse qui est en manque de repère et qui a du mal à se décider.
Avec pour mot d’ordre, faire les choses autrement, le CJLDD aide les jeunes désireux d’apprendre un métier mais n’ayant pas de moyens.
« Nous encourageons l’apprentissage, d’une part, à cause de tous ces jeunes déscolarisés qui ont l’âge avancé et qui ne peuvent pas fréquenter, d’autre part à cause de tous ces jeunes qui ont fait des études mais veulent se spécialiser dans une formation professionnelle mais qui n’ont pas de moyens », a expliqué Huberg Komlan Logo, directeur exécutif du CJLDD.
Depuis 2016, l’association est en partenariat avec des patrons d’ateliers ayant une expérience remarquable dans leurs domaines respectifs. Elle forme si besoin il y a des patrons avant toute chose.
« Tous les jeunes qui voudraient apprendre un métier mais qui manquent de moyens, les portes du CJLDD leur sont ouvertes », a rassuré M. Logo avant de préciser « La particularité chez nous, c’est qu’il n’y a pas de caution de contrat ».
Le CJLDD tient un bilan prometteur
Après 7 ans de création, le CJLDD s’honore d’un bilan positif qui l’aiguillonne à aller de l’avant. L’association affirme avoir aidé des dizaines de jeunes qui sont devenus patrons de leur propre atelier et constituent de facto des créateurs ou promoteurs d’emplois au Togo.
Elle a aidé et aide les jeunes dans divers corps métiers entre autres l’électricité, la couture, la soudure, la topographie et la tapisserie.
En 2023, l’association entend en faire davantage en allant même parfois à la recherche des jeunes qui ont besoin d’être orientés. A cet effet, elle rassure les jeunes que le manque de moyens ou l’abandon des études ne doivent pas handicaper leur épanouissement personnel.
Au CJLDD, on estime qu’il n’y a pas de sot métier, il n’y a que de sottes personnes qui traitent avec condescendance certains métiers.