Le Collectif des Association contre l’impunité au Togo (CACIT-Togo) travaille pour le raffermissement des relations avec le collectif de ses avocats. Le but visé est de redéfinir de nouvelles approches et stratégies en vue de contribuer à mieux lutter contre l’impunité et les violations des droits de l’Homme. Il est essentiellement question d’œuvrer pour que toutes plaintes pour violations des droits humains du CACIT trouvent dorénavant une issue favorable.
En effet, le CACIT en collaboration avec Pain Pour Le Monde (PPLM) a organisé la semaine dernière un diner-débats avec les membres du collectif des avocats.
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Autour des mets, les responsables du Collectif et les avocats ont échangé sur le bilan de la collaboration, défini de bonnes pratiques, noter les défis a relevé et envisagé de perspectives.
Dans le même temps, des dossiers des victimes de violation des droits de l’Homme et de torture et autres peines ou traitements cruels et inhumains ont été exposés et débattus. De nouvelles stratégies et approches pour le renforcement de l’accompagnement des victimes ont été aussi définies.
L’activité entre dans le cadre du programme d’assistance juridique du CACIT. Cette orientation vers l’assistance juridique aux victimes de violation des droits de l’Homme et de torture dénote du contexte du pays et de la situation des victimes qui ne bénéficient d’aucune mesure d’accompagnement des mécanismes étatiques, malgré la violation flagrante de leur droit.
C’est dans ce contexte, que le CACIT a initié en 2013, grâce à l’engagement de 4 avocats au départ, le collectif des avocats du CACIT qui compte aujourd’hui 9 avocats au plan national et 2 au plan international.
En 2006, le CACIT a déposé 72 plaintes pour violations des droits humains en lien avec les évènements sociopolitiques de 2005 devant les juridictions nationales.
Depuis 2011,16 requêtes ont été déposées devant la Cour de justice de la CEDEAO siégeant à Abuja au Nigéria. De ces requêtes déposées devant cette Cour, 5 décisions ont été rendues dont 3 procès gagnés, un (1) procès perdu et un (1) autre dont le requérant s’est rétracté.
Il y a lieu de relever que le collectif des avocats a rencontré différents challenges, dans le cadre de l’assistance aux victimes de violations des droits de l’Homme. Au plan national, aucune plainte n’a été instruite malgré les différentes relances aux juges d’instruction.
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