La course à la succession du Groupe Tabala, lauréat de la 7è édition du concours national d’humour au Togo est lancée. C’est au cours d’une conférence de presse tenue jeudi à Lomé par Septentrion Communication, l’initiateur du concours et son partenaire Togo Cellulaire. Occasion pour Youwessodjo Ouro Bang’na de faire l’état des lieux de l’humour au Togo.
Le concours national d’humour au Togo est une opportunité offerte aux humoristes en miniature de sortir du background. L’événement est à sa huitième édition cette année.
Il démarre le 18 février prochain à Dapaong avec la phase éliminatoire. Il sera poursuivi à Kara, Sokodé, Atakpamé et à Lomé avec la grande finale qui a lieu en juillet à Kara pendant la fête traditionnelle Evala.
Pour l’heure les inscriptions ont déjà commencé et se poursuivent jusqu’en mi- février à la place des fêtes « Fil O’Parc » de Lomé.
Cette année, le souhait du promoteur du concours, Youwessodjo Ouro Bang’na est de voir les candidats monter d’un cran.
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Pour lui, si les artistes togolais humoristes sont jusque-là absents sur les scènes internationales, notamment au « Parlement du rire » c’est parce qu’ils ne travaillent pas. Le Directeur général de Septentrion Communication indique qu’au Togo, l’humour a encore du chemin à faire.
« Il n’y a pas d’humoristes au Togo. Ceux que nous avons sont tous des essayistes », a-t-il ajouté.
M. Ouro Bang’na s’insurge contre l’attitude de certains de ces artistes qui une fois leur première sortie faite s’érigent en star de haut standing, en devant du coup déloyaux et infidèles à leurs promoteurs.
«Les humoristes doivent savoir que le fait d’être montés sur scène une seule fois ne fait pas d’eux la star. Cela empêche de travailler, de faire des recherches et d’exceller. Ils doivent venir à l’idée qu’ils sont toujours des apprenants », a-t-il souligné avant d’inviter « ces faiseurs de rire », à continuer par travailler, à écrire leurs propres textes et à s’adonner aux exercices quotidiennement.