Les populations de la Kozah vivant dans la localité de Nangbéto ont organisée le week-end dernier, une danse Kamou sur le terrain de la cité de Nangbéto. Cette manifestation s’inscrit dans le cadre des activités culturelles et le vivre ensemble des habitants de la cité et de ces environs.
Venus des villages environnants notamment Ataké, Agnigbavo, Findigue, Akparé, ainsi que d’Atakpamé et de Lomé, les danseurs ont démontré leurs talents.
Ils ont rivalisé d’ardeur à travers leur savoir-faire, leurs traditions. Castagnettes, branchages, massues, carquois, sifflets, flûtes, gongs aux poings, ils se trémoussaient dans une symphonie envoutante sous le regard des premiers responsables de la cité de Nangbéto.
Certains dansaient chemise déchiré, peints d’argile, de cendre, d’autres au contraire, s’étaient masqués de peaux de bêtes d’animaux sauvages, retenant ainsi dans une chorégraphie harmonieuse, l’attention des spectateurs qui émerveillés et séduits par ce beau spectacle, se muaient en des danseurs spontanément.
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Les danseurs ont alterné la danse Kamou avec le Sô. Pour le président du comité d’organisation, cette danse vise à renforcer l’unité entre les populations de la cité et de ces environs sans distinction de race ni d’ethnie, promouvoir le vivre ensemble et permettre à la génération de suivre le chemin des sages.
Le directeur de la centrale de Nangbéto, Pascal Kpangon a salué l’initiative et s’est félicité la cité a renoué avec les valeurs ancestrales dans la grande ferveur, la gaieté et le partage, une atmosphère que personne ne souhaite se faire conter.
« Cette danse initiée chaque année par les frères du Togo à apporter de la joie, de l’ambiance et l’amour au sein de la population de Nangbéto et de ses environs », a-t-il ajouté.