L’Union des Forces de Changement (UFC) croit en une fin éminente de la crise sociopolitique qui secoue le Togo depuis plus d’un an. Le parti de Gilchrist Olympio dit s’être « sacrifié » pour une issue favorable de la crise et espère que l’Union de la République (UNIR) et la coalition des 14 en feront autant promptement. Il exprime son attachement aux réformes constitutionnelles et institutionnelles et exhorte tous les acteurs concernés par leur mise en œuvre à un sursaut patriotique.
Selon l’UFC, la crise politique que le Togo traverse depuis le 19 août 2017 avec l’implication de la CEDEAO et de certains pays frères de la sous-région, est en passe de connaitre une heureuse issue avec les conclusions de la dernière rencontre du Comité de suivi qui a eu lieu à Conakry.
Le parti du fils du père de l’indépendance de la nation réaffirme son statut d’opposition parlementaire et précise qu’il a accédé à la sollicitation extraordinaire de la CEDEAO portant retrait de son représentant de la CENI, afin d’éviter de compromettre l’organisation d’élections inclusives qui soient ouvertes à tous les acteurs politiques, y compris la C14.
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« L’UFC espère par conséquent que l’UNIR et la C14, se joindront à elle, dans un souci majeur de préservation d’un climat politique serein au Togo, en évitant toute autre manœuvre politique de crispation, toute intransigeance illégale comme celle du retrait de l’UFC à la CENI, ou tout acte supplémentaire de belligérance stérile, choses qui pourraient remettre en question tout le processus en cours, rendre vains les multiples sacrifices que le parti consent depuis 2010 pour une alternance pacifique au Togo, et replonger ainsi le pays dans les turbulences politiques dommageables des années », exhorte l’UFC dans un communiqué diffusé samedi.
Le parti Détia, rappelle qu’il tient vivement aux réformes politiques. A cet effet, il convie à un profond sursaut patriotique tous les acteurs concernés par leur mise en œuvre, en l’occurrence le gouvernement, les acteurs politiques présents à l’assemblée nationale et les populations qui pourraient être appelées à arbitrer en dernier recours à travers une consultation référendaire.