La mairie du Golfe 1 a célébré samedi à Lomé les femmes de la commune du Golfe1. C’était dans le cadre de la journée africaine de la femme, édition 2021. A l’occasion, un projet d’inclusion financière a été lancé. L’initiative vise à accompagner les femmes de la commune à sortir de la pauvreté en leur octroyant des prêts.
La journée a été placée sous le thème « Inclusion financière des femmes : des défis et opportunités ». Elle a été essentiellement marquée par des échanges. Le maire Joseph Gomado entouré de sa directrice des affaires sociales ont pendant des heures discuté avec les femmes des difficultés qu’elles rencontrent dans l’exercice de leurs activités commerciales.
A l’issue des échanges, M. Gomado a officiellement lancé le projet d’inclusion financière. Cela consiste à venir en aide aux femmes de la localité dans leurs activités génératrices de revenus.
Similaire au Fond national de la Finance Inclusive (FNFI), le projet permet d’octroyer un prêt de 50.000F CFA aux femmes qui le souhaitent pour renforcer leur commerce.
« Quand une femme travaille, c’est toute une famille qui est nourrie et qui vit correctement. Notre rôle c’est d’accompagner cette femme de notre commune à renforcer ses activités commerciales », a expliqué le maire de la commune du Golfe 1.
Inclusion financière dans Golfe 1
Dans ce sens, Joseph Gomado précise que sa mairie a emboité le pas au gouvernement en nous inspirant du programme FNFI pour accorder à 20 femmes de notre commune un appui financier de 50.000F .
Au total 1 million de francs CFA ont été prêtés à 20 femmes au lancement du projet. Ces bénéficiaires ont été sélectionnées par les chefs quartiers en collaboration avec les CDQ de Golfe 1. Ils ont tenu compte d’un certain nombre de critères.
L’initiative de la mairie du Golfe 1 va être étendue aux femmes de tous les 36 quartiers de la commune. Pas forcément en terme de prêts mais aussi en terme de conseils.
« Le conseil communal est disposé à accompagner ces femmes pour qu’on puisse avoir dans notre commune des femmes Nana Benz. C’est-à-dire, pas forcément des femmes qui vendent des pagnes mais celles qui peuvent aller en Chine à Dubai et faire venir des bateaux au port de Lomé », a conclu Joseph Gomado.