Le Général de brigade Dimini Allaharé, chef d’état-major général des Forces Armées Togolaises (FAT), a lancé début mai un nouveau dispositif d’accompagnement social à l’endroit des blessés de guerre et des familles des militaires tombés au champ d’honneur. Une initiative portée par la volonté du Président du Conseil, Faure Gnassingbé, également Chef Suprême des Armées. Elle s’inscrit dans la continuité de l’engagement national contre les groupes armés terroristes dans le cadre de l’opération Koundjoaré.
Face au lourd tribut payé par les FAT dans leur lutte contre les incursions djihadistes dans le nord du pays, l’État togolais met les bouchées doubles pour répondre aux besoins des ayants droit. À la suite de l’arrêté interministériel N°00282/MINARM/MSPC/MEF/22, plusieurs mesures complémentaires ont été dévoilées lors d’une cérémonie officielle. À cette occasion, des kits d’indemnisation ont été symboliquement remis aux blessés, aux veuves et aux orphelins, incarnant une volonté claire de reconnaissance et de solidarité.
Des mesures sociales renforcées pour les Forces armées togolaises
Parmi les annonces phares : la généralisation de l’assurance maladie universelle pour les bénéficiaires, une bourse scolaire mensuelle pour les enfants des militaires décédés, ainsi qu’un appui social renforcé aux familles endeuillées. Ces mesures visent non seulement à soulager les douleurs du présent, mais aussi à construire des perspectives durables pour les proches des soldats disparus.
Une étape importante a également été franchie avec l’enregistrement biométrique des ayants droit du 1er secteur militaire. Chaque bénéficiaire se voit désormais attribuer un identifiant unique, gage de traçabilité, de transparence et de meilleure gestion des prestations.
Autre avancée institutionnelle en préparation : un projet de décret est actuellement à l’étude pour consacrer juridiquement le statut de blessé de guerre. Une mesure attendue de longue date par les soldats en activité et les anciens combattants, qui ouvrirait la voie à une prise en charge spécifique, mais aussi à une reconnaissance symbolique de leur engagement sur les lignes de front.
Avec cette nouvelle dynamique, les autorités militaires togolaises traduisent dans les faits une volonté de moderniser la politique de soutien social au sein des armées, tout en renforçant le pacte moral entre la Nation et ceux qui risquent leur vie pour sa sécurité. Une réponse aux défis sécuritaires, mais aussi une affirmation de l’État de droit et de la solidarité nationale en temps de guerre.
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