La 1ere édition du Festival International d’Histoire d’Aného (FIHA) bat son plein dans ladite ville (50 km de Lomé). L’évènement est organisé par la Fondation Aquereburu & Partners en collaboration avec la commune Lacs 1. Ce rendez-vous culturel qui regroupe des participants venus du Bénin, du Brésil, et du Togo. Une occasion pour les populations de manifester leur fierté et leur attachement à leur histoire.
Le festival s’est ouvert depuis mercredi par un colloque scientifique animé par des universitaires. Il se déroule jusqu’au 9 octobre. FIHA se veut une tribune pour les historiens, géographes, journalistes, écrivains, chercheurs, philosophes, artistes, gastronomes et intellectuels qui s’intéressent aux sociétés humaines et à leurs longues histoires.
L’évènement est placé sous le thème : « Les eaux ». Il porte sur un enjeu identitaire au cœur de la ville d’Aného, et qui crée le brassage identitaire entre les populations de Sokodé (Togo), d’Aného (Togo) et du Grand Popo (Bénin).
« Qui parle de l’eau parle de la vie, et donc la richesse. Nous venons célébrer l’eau qui, désormais, doit constituer pour nous une richesse, une économie. Nous devons faire des menaces d’eau une opportunité parce que nous venons ici ensemble partager un tableau culturel riche dans une coopération décentralisée dans laquelle nous animons. Pour nous c’est d’œuvrer, de renforcer et de consolider l’intégration entre nos peuples. La frontière reste imaginaire dans l’esprit, puisque nous visons la famille (…) », a exprimé le maire de Grand Popo, Joslyn Ayicoué Ahyi.
FIHA ou le brassage entre les peuples
Des échanges et partages culturels autour de l’histoire, des expositions, des spectacles, découverte, apprentissage, divertissement et d’échanges multiformes marquent aussi le déroulement le FIHA.
Présent au festival, le maire de Tchaoudjo 1 indique que l’eau rassemble tout. Il revient sur la raison de la participation de sa commune à l’évènement.
« Nous avons fait un petit lien qui unit Tchaoudjo et les Lacs. Le Mono qui prend sa source dans les massifs de Tchaoudjo vient se jeter dans l’océan à Aného. Nous sommes très heureux que notre frère Alexis ait pu voir qu’il y a un cordon qui nous lie. La nature a donné à chacun ce qu’il a, et donc nous avons apporté nos mets et nous sommes certains que la population va apprécier », a-t-il martelé.
Au programme de FIHA, des conférences-débats, des table-rondes, un espace numérique, des activités sportives et des spectacles pour permettre à la ville historique d’Aného de revisiter les enjeux sur les diversités.
Il est prévu des rencontres pédagogiques, des consultations et soins ophtalmologiques sont prévus au profit des écoliers du cours préparatoire jusqu’en classe de terminale, au cours des journées de vendredi et samedi.