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Faure Gnassingbé plaide pour le financement des infrastructures à Luanda

Didier ASSOGBA
3 Min Read
Faure Gnassingbé (Archives)

Le chef de l’exécutif togolais, Faure Gnassingbé participe mardi à Luanda au 3ᵉ Sommet sur le financement des infrastructures en Afrique. Il répond ainsi à l’invitation du président angolais João Lourenço, également président en exercice de l’Union africaine. Ce rendez-vous stratégique pour le continent est l’occasion d’évoquer la question du financement durable des grands projets.

Organisée conjointement par la Commission de l’Union africaine et l’Agence de développement de l’Union africaine (AUDA-NEPAD), cette rencontre réunit chefs d’État, investisseurs institutionnels et partenaires techniques. L’ambition est d’accélérer la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) par une meilleure connectivité infrastructurelle.

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Les discussions portent sur les mécanismes financiers innovants susceptibles de soutenir le Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA) et le Plan directeur continental pour la connectivité régionale.
Dans un contexte de raréfaction des financements concessionnels et de pressions budgétaires accrues, les États africains cherchent à mobiliser davantage de capitaux privés, à travers des partenariats public-privé (PPP) et de nouveaux instruments financiers adossés aux marchés régionaux.

Pour le financement des infrastructures en Afrique

Pour le Togo, la participation à ce sommet s’inscrit dans la continuité de l’ambition de faire du pays un hub logistique, portuaire et commercial de référence en Afrique de l’Ouest. Lomé a multiplié ces dernières années des investissements dans les domaines du transport maritime, de la logistique et des corridors économiques régionaux.

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Le Port autonome de Lomé, seul port en eau profonde de la sous-région capable d’accueillir les plus grands navires, symbolise cette stratégie d’ouverture et de connectivité.

Au-delà du sommet, l’enjeu est de poser les bases d’un nouveau paradigme de financement africain, fondé sur la mobilisation de l’épargne locale, la bancarisation régionale des projets et la valorisation des ressources souveraines. Le défi, selon plusieurs analystes présents à Luanda, est d’articuler les ambitions nationales avec une planification continentale cohérente, afin d’éviter la dispersion des efforts et d’optimiser l’impact des investissements.

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Le Togo engagé à promouvoir un développement fondé sur la connectivité, l’intégration et la résilience financière, est convaincu que le financement des infrastructures permettra les objectifs fixés.

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