« Ce choix porté sur le Togo et sur ma modeste personne, je l’accepte humblement. Je l’accepte non seulement avec honneur et fierté aussi et surtout avec responsabilité et détermination. Je saisis cette occasion pour vous exprimer, au nom du peuple togolais et du gouvernement togolais, toute ma gratitude et toute ma reconnaissance pour la confiance sans cesse renouvelée que vous n’avez cessé de nous témoigner. Cette confiance s’est récemment manifestée par la désignation du Togo pour superviser la coordination de la riposte régionale contre la maladie à virus Ebola. Elle se manifeste encore aujourd’hui à travers mon élection à ce rôle très important de coordination et d’orientation qu’est celui de président en exercice de la CEDEAO ». C’est la première déclaration du président togolais, Faure Gnassingbé, porté dimanche à la tête de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO.
Faure Gnassingbé a été élu par ses pairs de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) au cours de la 51è session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté tenue à Monrovia au Libéria.
Dans un tweet, le ministre togolais des affaires étrangères, de la coopération et de l’intégration africaine, le Professeur Robert Dussey a annoncé l’information précisant que l’élection de Faure Gnassingbé a été faite par acclamation.
Le président togolais, dans son discours de circonstance a salué son prédécesseur, la présidente libérienne, Ellen Johnson-Sirleaf pour ses efforts de préservation de la paix, d’accélération du processus de développement, la construction de la cohésion et le renforcement de la crédibilité de l’organisation.
Franchir une étape plus dynamique et plus intégrative
Notant que la CEDEAO est en pleine évolution et croissance, Faure Gnassingbé estime qu’il n’est pas question de se satisfaire de ses succès salués de par le monde.
« Les performances actuelles de la CEDEAO doivent plutôt nous encourager à non seulement garder le cap de cette dynamique positive mais aussi à multiplier encore plus d’efforts pour progresser davantage », a-t-il dit.
En ce qui concerne les défis auxquels fait face l’organisation, le Chef de l’Etat togolais estime qu’ils sont nombreux et variés et exigent de se consacrer entièrement en tenant compte des moyens.
Pour Faure Gnassingbé, il faut opérer des sauts qualitatifs vers l’objectif unique qui est de faire de l’organisation, la CEDEAO des peuples.{loadmodule mod_phocagae,Phoca ADS}
Pour Faure Gnassingbé, il faut opérer des sauts qualitatifs vers l’objectif unique qui est de faire de l’organisation, la CEDEAO des peuples. Le nouveau patron de la CEDEAO préconise d’ôter les barrières au brassage des populations, responsabiliser la jeunesse en encourager sa mobilité économique régionale, mettre en contribution les hommes d’affaires et de mettre à profit le potentiel démographique, miser sur l’agriculture et l’industrialisation.
Gnassingbé se dit persuadé que la CEDEAO va encore franchir une étape plus dynamique et plus intégrative dans la quête d’un bien-être de la CEDEAO.
Notons que le sommet a enregistré la présence du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou qui a proposé un partenariat à la CEDEAO pour le développement de l’agriculture et la lutte contre le terrorisme.