La Coalition Togolaise des Défenseurs des Droits Humains (CTDDH) a organisé mardi à Lomé une rencontre avec les médias et les organisations de la société civile (OSC). La séance fait suite au passage du Togo en janvier 2022 au Conseil des droits de l’homme de l’ONU à Genève, en Suisse, dans le cadre de l’Examen périodique universel (EPU). Il était question d’amener les participants à s’approprier les 224 recommandations faites à l’endroit du Togo et de pouvoir faire le suivi auprès de l’Etat.
Cette rencontre a été organisée en collaboration avec l’Institut des Médias pour la Démocratie et les Droits de l’Homme (IM2DH).
Les réflexions ont tourné autour des principaux aspects pour lesquels de fortes recommandations ont été faites à l’endroit du Togo, notamment la ‘’liberté de réunion et de manifestations pacifique, et la liberté d’expression’’.
« Ce sont des recommandations qui ont été faites par les Etats homologues afin d’améliorer un certain nombre de situations et conditions qui sont en rapport avec les droits de l’Homme. A l’heure actuelle, le gouvernement a déjà accepté des recommandations et en a noté d’autres. Et c’est à la fin de ce mois que tout sera rendu public », a indiqué Bonaventure N’Coué Mawuvi, responsable du CTDDH.
A l’EPU 2016, le Togo était à 195 recommandations contre 224 en 2022. Des chiffres qui font état d’une régression en matière de respect des droits de l’homme, selon certains observateurs.
Les médias et les OSC à l’action
Devant ce constat, les participants ont abordé les stratégies de suivi des propositions de l’EPU 2022 après l’adoption finale des recommandations prévue dans quelques semaines. Et pour leur mise en œuvre efficace, la rencontre a statué sur des solutions telles que les émissions télés et radios, des reportages, des articles de presse, des interviews et bien d’autres.
Quant aux organisations de la société civile, notamment la Coalition Togolaise des Défenseurs des Droits Humains (CTDDH) et l’Institut des Médias pour la Démocratie et les Droits de l’Homme (IM2DH), elles continueront à faire un plaidoyer à travers une mobilisation des acteurs impliqués pour plus d’impact.
En rappel, l’Examen périodique universel (EPU) est un mécanisme du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies créé en 2006 par les Nations unies. Il vise à dresser un état des lieux des moyens mis en œuvre par chaque État membre pour maintenir et améliorer la situation des droits de l’homme sur son territoire, et à traiter des violations de ces droits.