Le ministre chargé des droits de l’homme met en garde contre les outrages aux emblèmes nationaux. Christian Trimua déplore que l’exécution de l’hymne nationale ainsi que l’observation du protocole entourant la cérémonie de la montée des couleurs ne sont plus faites dans les règles de l’art. Il fait un rappel à l’ordre et prévient que tout contrevenant à ces dispositions s’expose désormais à la rigueur de la loi.
« Il nous a été donné de constater que l’exécution de l’hymne nationale ainsi que l’observation du protocole entourant la cérémonie de la montée des couleurs ne sont plus faites dans les règles de l’art », a remarqué M. Trimua dans un communiqué diffusé mardi.
Le document indique que cette pratique peu orthodoxe et non patriotique, souvent observée au cours de certains regroupements ou événements à caractère culturel est contraire aux normes en vigueur en la matière.
Pour le porte-parole du gouvernement, les emblèmes nationaux à savoir l’hymne nationale, le drapeau, la devise nationale, les armoiries et le sceau de l’Etat sont des textes et symboles qui représentent le Togo et traduisent ses aspirations profondes. Ces symboles et textes font l’objet d’une consécration par la constitution togolaise en ses articles 2 et 3.
Protection des emblèmes nationaux
Le ministre chargé de la formation à la citoyenneté rappelle au public et aux différents organisateurs de regroupements et d’événements que les emblèmes nationaux font l’objet d’une protection par les lois en vigueur.
« Les outrages, à leur endroit sont punis par les articles 490, 491 et 492 du nouveau code pénal togolais », informe Christian Trimua.
Pour Dr Trimua, la montée des couleurs, l’exécution de l’hymne nationale et la devise nationale doivent se faire dans l’ordre et la discipline, en position debout, les bras le long du corps et la tête haute. Une telle posture rappelle le respect et la dévotion que les Togolais ont pour leur Patrie, à leurs martyrs et à leur indépendance.
« Tout contrevenant à ces dispositions s’expose à la rigueur de la loi. Le ministre exhorte au respect scrupuleux desdites dispositions », conclut le communiqué.
Notons qu’avant le ministre chargé des droits de l’homme, plusieurs autres autorités nationales ont fait le même constat. Dans les écoles par exemple, le rassemblement aux mâts tous les matins pour la montée des couleurs est devenu quasi facultatif par endroits.