Les élèves du Togo reprennent le chemin de l’école ce mardi 19 avril après une dizaine de jours de congé. Ce retour à l’école marque le dernier virage de l’année scolaire 2021-2022. C’est aussi un jour de discussions entre le ministre des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat et les acteurs de l’éducation, notamment les syndicats d’enseignants.
« J’ai l’honneur de vous convier à une réunion d’échanges sur des sujets relatifs aux activités pédagogiques, ce mardi 19 avril 2022 à 09 heures précises, au Cabinet du Ministère des Enseignements Primaire, Secondaire, Technique et de l’Artisanat », a adressé la semaine dernière Prof Dodzi Komla Kokoroko aux syndicats d’enseignants.
A l’ordre du jour de cette rencontre, la reprise des activités pédagogiques pour le compte du 3ème trimestre. Les participants évoqueront également la situation des Enseignants volontaires.
Le ministre Kokoroko profitera de l’occasion pour passer les informations officielles sur l’Arrêté interministériel Nº003/MEPSTA/MFPTDS/MEF du 15/04/2022. Le texte institue une indemnité mensuelle de 12 000 Fcfa pour les directeurs des écoles préscolaires et primaires officielles.
D’autres sujets relatifs au secteur de l’éducation pourront éventuellement être évoqués dans les divers.
Grève dans les écoles
Au rang de ces sujets, la nouvelle grève du Syndicat des enseignants du Togo (SET). Des leaders de ce regroupement d’enseignants ont été exclus de la fonction enseignante et sont reversés dans l’administration générale. Ils sont 145 au total dans ce cas.
De plus, 3 meneurs du syndicat ont été arrêtés et déposés à la prison civile de Lomé. Ils ont accusé d’avoir incité les élèves à la révolte.
En réaction à toutes ces tournures, le SET a appelé les enseignants à un nouveau round de grève à compter de ce 19 avril dans les écoles publiques pour 3 jours.
« Les semaines à suivre seront dorénavant retenues comme journées de grève si nos revendications se trouvent pas satisfaction », a informé cette organisation.
Le SET se considère comme le syndicat qui porte les aspirations profondes des enseignants à la base et réclame un cadre de discussion. Mais le gouvernement dit ne pas reconnaître le syndicat.