N’Djaména a été cette semaine le lieu de convergence des pays ACP-UE. Mercredi, la capitale tchadienne a accueilli une réunion des pays Afrique Caraïbes Pacifique (ACP). Jeudi, la réunion a été élargie à l’Union Européenne. Elle a été présidée par Robert Dussey, négociateur en chef pour le compte des ACP et Neven Mimica, le Commissaire européen au Développement. A l’issue des 2 rencontres il est relevé que des progrès considérables ont été accomplis dans les négociations
Les ACP discutent depuis septembre 2018 des termes d’un nouvel accord avec l’Union Européenne. L’accord en négociation devrait régir la coopération entre les deux parties à compter de 2020. Il est à noter que d’importants progrès ont été accomplis dans les discussions, selon les négociateurs. A cet effet, les négociations ont amorcé une nouvelle phase depuis jeudi.
Les pourparlers devraient déboucher sur la création de piliers sur mesure pour chaque région. Il s’agit des nouveautés à introduire dans le futur accord ACP-UE.
« Nous sommes ravis de nous engager dans une nouvelle voie avec la négociation des piliers UE-Afrique, UE-Caraïbes et UE-Pacifique. Non seulement ces piliers stimuleront notre coopération en lui insufflant une nouvelle dynamique, mais ils nous permettront aussi, en fin de compte, d’accroître nos réalisations en apportant une réponse adaptée aux besoins et aux défis propres à chaque partenaire », a déclaré, Neven Mimica, le négociateur en chef de l’UE.
{loadmoduleid 210}
Le ministre togolais des affaires étrangères, négociateur en chef pour les ACP a également exprimé sa satisfaction au sujet de l’avancement des discussions entreprises depuis bientôt 7 mois
« Je suis heureux de signaler que des progrès considérables ont été accomplis et que nous continuons de nous appliquer à faire en sorte que l’accord soit viable à long terme et réponde aux besoins des citoyens en nous attaquant aux défis mondiaux actuels et émergents », a affirmé Robert Dussey.
L’accord en négociation devrait comprendre 3 piliers régionaux orientés vers l’action et concentrés sur les besoins propres à chacune des régions. Prof Dussey s’est engagé à agir à ce que les Protocoles régionaux ne vident pas l’Accord principal de sa substance, qui reste un Accord unique et juridiquement contraignant
Les négociations doivent aboutir au plus tard en 2020 pour un accord post-Cotonou.