Le Groupe de réflexion et d’action, Femme Démocratie et Développement (GF2D) et la Coalition Togolaise des Défenseurs des Droits Humains (CTDDH) tiennent aux droits des personnes vulnérables et marginalisées. Ainsi les 2 organisations se sont coalisées pour sensibiliser et renforcer les capacités de plusieurs acteurs en charge des prestations des services publics. Il est question de mettre fin à la discrimination en respectant les droits de tous.
Pour y arriver, le GF2D et la CTDDH regroupent pour 3 jours à Lomé des professionnels de la santé, de la justice, des acteurs communautaires, des leaders traditionnels et religieux, ainsi que des forces de l’ordre.
La rencontre s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Ensemble pour les droits des femmes, des personnes vulnérables et marginalisées par la vulgarisation des procédures de saisine des mécanismes internationaux des droits humains ». Ce projet bénéficie du financement de l’Ambassade des États-Unis au Togo.
Le travail consiste à familiariser les acteurs clés avec les instruments juridiques et les mécanismes de protection des droits humains, qu’ils soient nationaux, régionaux ou internationaux.
L’atelier de Lomé fait suite à des précédents organisés dans les régions des Plateaux, Centrale, de la Kara et des Savanes.
Selon Noussoessi Aguey, Secrétaire générale du GF2D, les personnes vulnérables et marginalisées sont fréquemment victimes d’abus et de violations de leurs droits.
« Cependant, elles rencontrent souvent des obstacles pour accéder aux mécanismes de protection existants, principalement en raison d’un manque de connaissance de ces mécanismes ou des procédures pour les saisir, d’où l’importance de cette initiative conjointe de la Coalition et du GF2D », a-t-elle ajouté.
Protection des droits humains
Les travaux qui se tiennent sur 3 jours permettront aux participants d’explorer en profondeur les questions liées aux droits de l’homme et aux mécanismes de protection.
Il est question de trouver des moyens de prévenir et de réprimer les violences à caractère sexuel dans les établissements scolaires et universitaires, ainsi que dans les centres de formation professionnelle, tout en garantissant un soutien adéquat aux victimes.
Pauline Dokou, représentant le ministre des droits de l’homme, a salué cette initiative du GF2D et de la CTDDH. Pour elle, il s’agit d’une contribution à l’amélioration de la situation des droits de l’homme au Togo.
La directrice de la prévention des conflits au ministère des droits de l’homme a également encouragé les participants à des discussions ouvertes et constructives sur les mécanismes internationaux des droits de l’homme et les procédures de saisine de ces mécanismes pour la protection des droits humains.
Il convient de rappeler que l’année 2023 est une année dédiée aux droits de l’homme, marquant des anniversaires significatifs tels que les 20 ans du Protocole de Maputo, les 25 ans de la Déclaration des Nations Unies sur la protection des Droits Humains, et les 75 ans de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.