Grâce aux multiples réformes engagées ces dernières années, le Togo a réussi à faire un saut au classement Doing Business 2019. Dans le rapport annuel 2019 publié mercredi, le pays se classe à la 137e place, gagnant ainsi 19 places par rapport à la précédente édition. Le Premier Ministre, Sélom Klassou qui assistait à la publication par vidéoconférence à Lomé s’est félicité de la progression du pays.
L’année dernière, le Togo était classé 156e. Mais grâce aux performances dans 6 domaines, notamment la création d’entreprise, l’obtention du permis de construire, le raccordement à l’électricité, le paiement de taxes et d’impôts, le transfert de propriété et d’exécution de contrats, il se classe 137e dans le rapport 2019. Le plus gros score est enregistré dans le domaine de « création des entreprises » avec 88.70 sur 100.
Avec ce classement, le Togo devance le Cambodge, le Liban, le Sénégal, le Burkina Faso ou encore le Nigeria. Et selon la Banque Mondiale, il s’agit de la plus forte progression observée en Afrique cette année.
Au niveau africain, le Togo occupe la 22e place et est deuxième derrière la Côte d’Ivoire dans l’espace UEMOA. Une satisfaction pour Sandra Johnson, la Coordinatrice de la Cellule climat des affaires à la Présidence togolaise.
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Le Premier Ministre togolais qui assistait à la publication du rapport au bureau Togo de la Banque Mondiale a salué un résultat remarquable pour un pays qui traverse depuis plus d’un an une crise politique. Pour Komi Sélom Klassou, « le succès est toujours au bout de l’effort ».
« Depuis des années, le gouvernement s’est engagé dans un processus de réformes vigoureuses pour la transformation structurelle de notre économie », a-t-il dit.
Le rapport annuel Doing Business est instrument de mesure indispensable tant pour les gouvernements que pour les investisseurs. Il mesure les régulations favorables et défavorables à l’activité commerciale et présente des indicateurs quantitatifs sur la réglementation des affaires ainsi que sur la protection des droits de propriété de 190 économies.
Habituellement, le rapport mesure les réglementations concernant 11 domaines du cycle de vie d’une entreprise. Cette année, 10 de ces domaines sont pris en compte pour le classement. Il s’agit de: la création d’entreprise, l’obtention d’un permis de construire, le raccordement à l’électricité, le transfert de propriété, l’obtention de prêts, la protection des investisseurs minoritaires, le paiement des taxes et impôts, le commerce transfrontalier, l’exécution des contrats et le règlement de l’insolvabilité.