Des jeunes togolais désireux d’apporter leur contribution à l’édifice national s’engagent à faire rêver les conducteurs de taxi moto et les chauffeurs. Ils ont lancé mardi à Lomé « Nouvelle Aire du Transport (NVAT), un projet éponyme pour principalement établir la liaison entre les conducteurs et les clients. En dehors de ses multiples services, la société fera des Zemidjamen et des chauffeurs des salariés au Togo.
NVAT qui est une société qui fait de l’innovation dans le secteur du transport au Togo. Elle s’est donnée pour missions d’assurer la liaison entre conducteurs et les clients, les passagers aussi bien pour le transport des passagers que pour le transport des marchandises.
« Il s’agira pour les passagers qui veulent se déplacer pour aller chercher les conducteurs de taxi moto ou de véhicule de s’inscrire sur notre plateforme. Ils nous appellent à travers un numéro vert en cas de recherche des transports et nous contacterons notre conducteur ou chauffeur de la zone qui arrive instantanément pour assurer leur déplacement », a expliqué Taïrou Bagnou, chargé à la communication de NVAT.
Le projet prévoit mettre ses propres engins (motos ou véhicules) à la disposition de ceux qui en veulent. Toutefois, que cela soit la société qui offre l’engin ou que ce soit l’individu qui utilise son propre engin, il faut d’abord payer des frais d’adhésion, faire des versements journaliers pour bénéficier des avantages du projet.
{loadmoduleid 210}
« Nous voulons professionnaliser le domaine en offrant des salaires. Si quelqu’un s’inscrit chez nous et fait des versements réguliers, il aura des salaires qui vont de 40.000 F à 200.000F ; il sera déclaré à la Caisse nationale de la sécurité sociale, bénéficiera d’une assurance maladie, lui et sa famille et aura la possibilité de faire des prêts bancaires » a ajouté M. Bagnou
Par ailleurs, en rassurant sur la faisabilité et surtout sur la crédibilité du projet, Komi Rodophe Aki, directeur général de la NVAT a assuré que l’initiative est déjà connue des autorités togolaises.
« Nous avons un récépissé et l’autorité a été tenue au courant de notre projet. Et même le fait de déclarer les gens à la Caisse qui disposeront de leur carnet est une autre preuve palpable que nous ne sommes pas dans l’arnaque », a-t-il garanti.