Trois organisations de la société civile togolaise confrontent les différents candidats en lice pour les municipales avec les populations communales. Elles ont entamé mercredi à Baguida dans le Golfe 6, un débat public sur le thème « Quels engagements auprès des populations pour un Contrôle Citoyen de l’Action Publique efficace auprès des élus ? ». L’initiative donne l’opportunité aux populations de poser des questions aux candidats sur leur projet de société.
Les débats communaux avec les candidats aux élections locales sont une initiative de la Plateforme Citoyenne Justice et Vérité (PCJV) en collaboration avec le Collectif des Associations Contre l’Impunité au Togo (CACIT) et l’association Nouvelles Alternative pour le Développement Durable en Afrique (NADDAF).
Le projet consiste à réunir tous les candidats en course pour le scrutin du 30 juin autour d’une même table et inviter le public à leur poser des questions sur leur projet de société. Ceci sous la conduite d’un modérateur.
L’idée, selon les initiateurs est d’amener les futurs élus locaux à revenir sur les sujets qui préoccupent le quotidien des citoyens, mieux revenir sur l’objectif de leur candidature.
« Les candidats doivent exposent ce qu’ils comptent faire pour leur localité et présenter leurs réalisations antérieures dans la localité avant de solliciter le suffrage des populations. A l’arrivée, cela engagerait ces candidats à ouvrir la porte au contrôle citoyen de l’action publique », a expliqué Bernard Bokodjin, coordonnateur de l’association NADDAF.
Le premier débat qui a eu lieu dans la commune de Golfe à Baguida a porté essentiellement sur les préoccupations relativement aux impôts, aux marchés, aux routes non construites et à l’éducation des enfants entre autres.
{loadmoduleid 210}
Il a enregistré la participation de quatre (4) politiques que sont UNIR, MPDD, NET, UFC et les listes indépendantes MIATOKPOELAWOE et le GROUPE DES ENTREPRENEURS.
A la fin du débat un mémorandum d’engagement a été signé par les candidats autorisant les citoyens à suivre leurs actions, à les contrôler une fois qu’ils seront élus.
Après Baguida, la PCJV et ses collaborateurs sont attendus dans les très prochains jours dans les préfectures d’Agoè-Nyivé et du Zio pour le même exercice.