Nadou Lawson-Oloukounle a été reconduite vendredi à la tête de coordination de la Synergie des Travailleurs du Togo (STT). C’était à l’issue d’un congrès statutaire tenu à Lomé sur le thème « Bâillon sanitaire, réalités et nouveaux défis du syndicalisme au Togo ». Mme Lawson-Oloukounle qui chapeaute un nouvel exécutif de 9 membres fait le serment de poursuivre les négociations au profit des fonctionnaires.
Avant de se projeter, la nouvelle coordinatrice a dressé le bilan de son 1er mandat à la tête de la STT. Nadou Lawson-Oloulounle estime que durant ces 5 dernières années, son bureau a su bâtir un siège pour la STT.
Elle note dans le même temps une bonne assise syndicale aussi bien dans le privé que dans l’informel et un accompagnement juridique des travailleurs de ces secteurs. Egalement grâce à la mobilisation de la centrale syndicale des travailleurs ces dernières années, le gouvernement a promis reprendre le paiement des allocations de départ à la retraite.
Autres acquis à mettre à l’actif du tout premier bureau de la STT, la révision du code du travail qui selon la coordinatrice contenait un grand nombre de dispositions qui étaient difficiles à appliquer et la Redynamisation du conseil national du dialogue social.
Ce bilan serait plus reluisant si la Synergie était fortement soutenue par la base sur tous les plans, à en croire le bureau national.
« Pour le reste de la plateforme, les camardes n’ont plus été derrière nous. Et au jour le jour le travail n’est pas facile car les camarades ne cotisent pas », a déploré Mme Lawson-Oloukounle
Qu’à cela ne tienne, la mobilisation, informe-t-elle va se poursuivre pour le bien-être et l’épanouissement de tous les travailleurs togolais.
« Nous avions un chantier notamment la poursuite des négociations au profit des fonctionnaires. Nous irons dans la même dynamique au cours de son nouveau mandat de 5 ans », a réitéré la coordinatrice.
Par ailleurs, Mme Lawson-Oloukounle s’est félicitée du fait que la STT entretient de très bonnes relations avec le gouvernement et les autres plateformes syndicales de la place. « A la table de discussions nous nous entendons bien avec le gouvernement. Exceptés les griefs normaux que les syndicats ont toujours eus, à ce jour on n’a pas encore dénoté de mauvaise foi de qui que ce soit », a-t-elle ajouté.