Le dossier de détournement de plus 300 millions de francs à la Confédération Syndicale des Travailleurs du Togo (CSTT) est loin d’être classé. La rocambolesque affaire refait surface un mois après l’installation d’un bureau confédéral à la tête de ladite organisation syndicale.
Cette fois-ci c’est la Fédération des Industries du Togo (FIT) qui remet le sujet sur le tapis.
Face à la presse mardi à Lomé, la FIT dit ne pas reconnaître le bureau confédéral installé à la tête de la CSTT, mettant fin au règne de l’instance de Sébastien Tevi.
La Fédération qualifie cette affaire de détournement de fallacieux et parle d’usage du mensonge et de falsification pour écarter des adversaires syndicaux de la gestion des affaires.
Pour le bureau fédéral de la FIT, personne n’a le droit d’expulser le Camarade Tevi des locaux de la CSTT.
Selon cette Fédération, Sebastien Tevi reste Secrétaire Général de la CSTT du moment où la justice n’a pas encore réussi à établir si oui ou non des fonds ont été détournés au sein de la structure, ni qui est le responsable de cet « hypothétique détournement ».
L’affaire de détournement de fonds à la CSTT a commencé en 2015. Un groupe de syndicats accusent le secrétaire général d’alors Sébastien Tevi d’avoir fait disparaître les traces d’une somme de 350 millions de francs CFA des caisses de la Confédération.