Un commando terroriste a opéré une tuerie de masse et a pris en otage des hommes et femmes jeudi à Lomé. Mais une série d’actions coordonnée par les forces d’intervention de la Gendarmerie Nationale, son centre opérationnel central et la force d’intervention de la Police nationale togolaise, avec l’appui de la cellule drone, a permis de neutraliser le commando. C’est le scénario d’un exercice militaire effectué dans la capitale togolaise.
L’exercice s’est déroulé jeudi au Centre d’entraînement aux Opérations de maintien de la paix (CEOMP). Il intervient dans le cadre de la formation des forces de sécurité, consacrée aux techniques d’intervention spécialisées et d’une série d’entrainements opérationnels organisée par le ministère en charge de la sécurité et de la protection civile en collaboration avec celui des armées.
C’était en présence du ministre de la sécurité et de la protection civile, Gal Yark Damehame, notamment du ministre des Armées, Marguerite Gnakade, de l’ambassadrice de France au Togo, Jocelyne Caballero, du Général Dadja Maganawé, Chef d’Etat-major général des Forces Armées Togolaises (FAT) et du Colonel Kodjo Amana, Directeur général de la Gendarmerie nationale.
Un commando terroriste…
Le scénario imaginé est le suivant : « Une série d’actions coordonnée par les forces d’intervention de la Gendarmerie Nationale, son centre opérationnel central et la force d’intervention de la Police nationale togolaise, avec l’appui de la cellule drone, a permis de neutraliser un commando terroriste qui a opéré une tuerie de masse et a pris en otage des hommes et femmes en otage ».
Les FAT expliquent que l’efficacité de la manœuvre a été rendue possible grâce à une forte implication du personnel militaire féminin des unités spéciales de la Gendarmerie et de la Police nationales.
L’objectif de l’opération est de prévenir d’éventuelles attaques terroristes sur le territoire national. Il s’agit également de renforcer les capacités opérationnelles des forces d’intervention de la gendarmerie nationale et de la police nationale.
Il marque ainsi la fin d’un stage de recyclage du groupement spécial d’intervention de la Gendarmerie nationale et de la police nationale.
