La 33e session extraordinaire du Comité Interparlementaire de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (CIP-UEMOA) s’est ouverte lundi à Lomé. L’honorable Adam Efangal, président de cette organisation qui a lancé officiellement les travaux pour 5 jours. C’était en présence de Pacôme Adjourouvi, 2e vice-président de l’Assemblée nationale du Togo, et les membres de l’organisation.
L’objectif est de réfléchir sur la modernisation et le développement de l’espace communautaire.
La rencontre de Lomé se déroule du 8 au 12 mai prochains. Elle permet aux parlementaires de se familiariser avec deux thématiques d’actualité. Notamment le « Budget programme : un instrument de modernisation de la gestion des finances publiques », et la « Transition fiscale : une stratégie pour le renforcement de l’espace budgétaire des Etats de l’Union ».
Selon le président du CIP-UEMOA, les travaux de Lomé font partie des activités habituelles que nous faisons chaque année puisqu’il s’agit d’une session.
« Le budget programme et la fiscalité sont les thèmes que nous allons aborder au cours de nos séances. Le premier nous permet de travailler pour une gestion saine et une programmation adéquate des ressources des Etats et depuis un certain temps cette réforme a été initiée pour permettre aux Etats de l’appliquer pleinement. Le second permet aux pays d’avoir des ressources lorsqu’il est bien pensé, assis et mobilisé », a fait comprendre l’honorable Adam Efangal.
CIP-UEMOA sur l’insécurité
De son côté, Pacôme Adjourouvi, 2e vice-président de l’Assemblée nationale du Togo s’est réjoui du choix porté sur le Togo pour abriter cette ‘’importante’’ réunion.
Pour le représentant de la présidente de l’Assemblée Nationale du Togo, Djigbodi Yawa Tsegan, c’est une marque d’amitié qui renforce la communauté du destin voulu par les plus hautes autorités des Etats respectifs.
Selon le député togolais, la sous-région vit des moments particuliers et demeure confrontée à une situation d’insécurité délétère sans précédent. Situation qui gagne progressivement du terrain.
« En tant qu’élus, nous devons nous impliquer autrement dans le processus d’intégration de notre espace. Pour y arriver, les efforts doivent se poursuivre pour notamment doter notre institution communautaire d’un budget programme adapté à la modernisation de la gestion des finances publiques tout en s’appuyant sur une stratégie innovante de transition fiscale », a exprimé Pacôme Adjourouvi.