L’Alliance des Démocrates pour le Développement Intégral (ADDI), condamne fermement les violences post-électorales à Cinkassé. Les collaborateurs d’Aimé Gogué ont exigé la libération des militants du parti arrêtés sur une base injuste.
D’après le parti de Prof Aimé Gogué, des gendarmes togolais ont envahi le village de Samomoni mercredi dernier, arrêtant plusieurs jeunes et franchissant la frontière pour arrêter d’autres sur le territoire ghanéen. Au total, cinq jeunes ont été arrêtés du côté togolais et sept du côté ghanéen.
La population locale du village ghanéen a résisté à cette incursion, parvenant à désarmer un gendarme et à permettre à un jeune de s’échapper avec les menottes.
Selon ADDI, ces arrestations constituent des représailles contre des jeunes opposés aux « bourrages des urnes » lors des dernières élections législatives et régionales. Le parti présidé par Prof Aimé Gogué dénonce une répression et une injustice envers ces jeunes.
ADDI appelle à la justice
Lors d’une conférence de presse tenue jeudi dans la ville de Cinkassé, le parti d’opposition qui a obtenu 2 députés pour la prochaine assemblée nationale a exigé la libération immédiate des jeunes arrêtés. ADDI appelle à la fin des violences et intimidations sur ces militants de cette préfecture.
Pour les responsables du parti, les autorités feraient mieux de traduire devant les juridictions, les auteurs des fraudes et violences lors des dernières élections.
Pendant ce temps, les autorités locales reprochent aux jeunes arrêtés d’avoir agressé des gendarmes lors de l’élection à Samomoni. Prenant le contre-pied de ce cette explication, la formation politique a indiqué qu’un de ses candidats a plutôt été grièvement blessé lors des troubles, sans que les coupables ne soient inquiétés.
Pour finir, ADDI a exhorté les autorités togolaises à mettre fin aux pratiques d’intimidation et de violence envers les habitants de Cinkassé qui aspirent à un changement pacifique.
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