L’université de Lomé va abriter le siège du Centre d’Excellence Régional sur les villes Durables en Afrique (CERVIDA-DOUNEDON). La première pierre de ce centre en érection au campus nord de Lomé a été posée mardi par Komla Dodzi Kokoroko en présence de son collègue de l’enseignement supérieur, Majesté Ihou-Wateba et des partenaires. Le siège est en construction sur un site de 3000 mètres carrés, soit 5 lots.
Les travaux sont confiés à GIC et EGENEB BTP avec une durée d’exécution de 10 mois. Il est question de construire sur 5 lots, un bâtiment de 3 niveaux c’est-à-dire un rez de chaussée plus 2 étages, avec une surface moyenne de 600 m2 par pallier.
Au 1er étage, on y retrouvera des blocs pédagogiques, 5 salles de cours et au 2è étage, il y aura l’administration d’une contenance d’une vingtaine de personnes.
Le bâtiment contiendra aussi un espace public comme le hall, une salle polyvalente et 2 laboratoires.
Le coût de l’ouvrage est estimé à plus de 6,7 millions de francs CFA et est financé par la Banque mondiale.
CERVIDA-DOUNEDON pour des villes moins énergivores
Le projet des Centres d’excellence africains pour l’impact sur le développement (CEA Impact) est un projet régional de l’enseignement supérieur auquel participent 11 pays d’Afrique subsaharienne. Il est soutenu par la Banque mondiale et l’Agence française de développement (AFD).
Le projet soutient 43 centres d’excellence, 5 centres émergents et 4 collèges d’ingénierie axés sur l’enseignement supérieur, la recherche appliquée et la résolution des problèmes de développement.
Le Togo à travers l’Université de Lomé participe à ce Programme de Centres d’Excellence Africains de la Banque Mondiale. A la suite du renouvellement du Centre d’Excellence Régional sur les Sciences Aviaires (CERSA), 2 nouveaux centres ont été retenus dont le Centre d’Excellence Régionale sur Villes Durables en Afrique (CERViDA -DOUNEDON).
Il est à préciser que l’expression « Dounedon » est la traduction littérale en langue Ewe, un dialecte du Togo, de « Que la ville soit durable »
« Tout ce que nous faisons aujourd’hui participe au déroulement d’une feuille de route gouvernementale. Les questions liées à l’environnement sont confiées au ministère délégué en charge de l’aménagement du territoire. A la longue, on aura des villes qui ne doivent plus être énergivores et les questions d’électrification et d’aménagement tout simplement seront résolues », a indiqué Prof Ihou-Wateba.