Selon Garba Lompo, représentant permanent de la CEDEAO, près de la République togolaise, l’adoption de la Convention générale de la CEDEAO, sur la sécurité sociale en 2013 devrait s’attaquer aux goulots d’étranglement relatifs au coût substantiel des frais de transfert et les effets des fluctuations des taux de change.
Seulement voilà, le grand défi auquel sont confrontés les signataires, de nos jours reste l’application efficace de ce mécanisme, qui donne son sens aux principes de la liberté de circulation et la protection des droits des travailleurs migrants et leurs familles dans la communauté.
C’est ce qui justifie l’atelier de modalités opérationnelles pour la mise en place en œuvre de la convention générale de la CEDEAO sur la sécurité sociale.
Pour M. Lompo, l’atelier constitue une étape importante dans l’accès aux droits à la sécurité sociale des travailleurs migrants dans la région.
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A l’arrivée, il est attendu de la rencontre de Lomé, la création d’un comité d’experts pour la mise en œuvre de ladite Convention, le partage des meilleures pratiques sur la mise en œuvre des systèmes de sécurité sociale au sein des Etats membres de la CEDEAO, la validation et l’adoption du projet de Plan d’action pour la mise en œuvre des modalités opérationnelles de la Convention et le lancement d’un nouveau projet sur « Etendre l’accès à la protection sociale et la portabilité des prestations aux travailleurs migrants et leurs familles dans les CER sélectionnées en Afrique ».
Ouvrant les travaux de la rencontre, Atissim Assih, représentant le ministre en charge de la fonction publique a rappelé que le gouvernement togolais avec l’appui de l’Union Européenne mène depuis quelques années, plusieurs initiatives qui ont pour but de mieux gérer et gouverner autrement la migration de travail.
M. Assih qui pense que des réflexions s’imposent en vue d’une bonne coordination et d’une harmonisation des textes relatifs à la Convention a exhorté les participants à l’atelier à réaffirmer les principes universels de traitement et de garantie des droits et à disposer de mécanismes harmonisés et unifiés d’application.