La Commission de la CEDEAO tient toujours à l’intégration économique dont l’une des marques est la libre circulation des personnes et des biens de ses Etats membres. Elle a démarré lundi à Lomé 5 jours de travaux sur la présentation du guide méthodologique sur les indicateurs relatifs à la migration internationale de main d’œuvre et des outils harmonisés de collectes statistiques. Ce sera une occasion pour les participants de lever le goulot d’étranglement qui empêche la réalisation d’une planification rigoureuse des politiques en matière de formation professionnelle, d’emploi et de migration professionnelle dans l’espace CEDEAO.
La rencontre régionale de Lomé se situe dans le cadre du projet « Appui à la libre circulation des personnes et à la migration en Afrique de l’Ouest (FMM Afrique de l’Ouest) ». Il vise à maximiser le potentiel de développement de la libre circulation des personnes et la migration en Afrique de l’Ouest en appuyant la mise en œuvre effective du Protocole sur la libre circulation des personnes et l’Approche commune de la CEDEAO sur la migration.
Dans la mise en œuvre de ce projet, des consultations ont été faites et ont permis de mettre en évidence un certain nombre d’insuffisances en matière de production, de centralisation, d’analyse, et d’accès aux informations sur le marché du travail et la migration.
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Un guide méthodologique sur les indicateurs relatifs à la migration internationale de main d’œuvre a été aussi élaboré, dans le but de fournir aux Etats membres des moyens de répondre à ces défis.
La rencontre de Lomé est donc initiée pour présenter ces outils qui seront testés par les experts provenant du Burkina-Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Gambie, du Ghana, de la Guinée, du Mali, du Niger, du Nigéria, de la Sierra Leone et du Togo.
Pour le secrétaire général du ministère en charge de la fonction publique du Togo, c’est une nouvelle opportunité pour les participants de s’entendre sur une approche commune sur la question de la migration de main-d’œuvre dans l’espace communautaire et à terme, permettre aux pays membres de disposer d’informations fiables pour la prise de décisions.
Notons que le Protocole sur la libre circulation des personnes, le droit de résidence et d’établissement de la CEDEAO fête ses 40 ans cette année.
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