Les six pays riverains du bassin de la Volta déroulent le projet « Intégrer la gestion des inondations et de la sécheresse et l’alerte précoce pour l’adaptation au changement climatique dans le bassin de la Volta ». Dans le cadre de cette initiative, un atelier national de présentation et recommandations de l’évaluation des capacités et besoins en matière de prévision et d’alerte aux inondations et à la sécheresse dans le bassin de la Volta a été ouvert lundi à Lomé. L’objectif est de renforcer la résilience des pays partageant ce bassin.
La rencontre est organisée par l’Autorité du Bassin de la Volta (ABV) en collaboration avec le Partenariat Mondial de l’Eau/ Afrique de l’Ouest et l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM).
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Elle s’inscrit dans le cadre du projet ‘’Intégrer la gestion des inondations et de la sécheresse et l’alerte précoce pour l’adaptation au changement climatique dans le bassin de la Volta’’ qui couvre les pays du bassin : le Bénin, le Burkina-Faso, la Côte-d’Ivoire, le Ghana, le Mali et le Togo.
Pendant deux jours, les participants vont échanger sur les résultats de l’inventaire des informations sur les vulnérabilités, capacités, expositions et risques pour les inondations et la sécheresse dans le bassin de la Volta. Objectif, parvenir à une compréhension commune des lacunes, des limites et des opportunités de chaque aspect du système d’alerte précoce et identifier les actions réalisables à mettre en œuvre dans le cadre du projet.
« Conscients que nos capacités humaines ne peuvent pas empêcher les phénomènes hydro-climatiques extrêmes de se produire, nous devons faire montre d’anticipation et de synergie dans nos actions en vue d’endiguer ou atténuer sensiblement les divers risques graves encourus par nos populations », a indiqué Dr Fofana Rafatou, Représentante du Directeur exécutif de l’ABV.
En plus, les réflexions au cours de l’atelier devront aboutir, entre autres, au développement d’une stratégie de suivi, y compris des plans d’actions au niveau national en vue de mettre en œuvre un système d’alerte transfrontalier pour les inondations et la sécheresse dans le bassin et renforcer les systèmes d’alerte précoce nationaux.
Dans son discours d’ouverture, Kanfitine Issa Tchede, ministre délégué auprès du ministre de l’eau, a rappelé que les pays du bassin de la Volta, à l’instar des autres pays de la sous-région, sont confrontés depuis des années, aux effets néfastes du changement climatique. Ceci se traduit par d’importants dégâts dont des pertes en vies humaines.
Notons que l’atelier se tient entre autres, à l’intention des ministères en charge des ressources en eau, de la météorologie, de la protection civile et tous les acteurs travaillant dans le bassin.
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