Les victimes des attaques terroristes dans la région des savanes n’ont pas été oubliées. Elles ont bénéficié de l’assistance apportée du gouvernement togolais. Le ministre de la sécurité et de la protection civile, Damehame Yark a fait le point de cette assistance jeudi en Conseil des ministres présidé par le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé.
Au total, 789 ménages représentant 4175 personnes déplacées ont été recensés par les services togolais suite à la dégradation de situation sécuritaire liée aux attaques terroristes menées par des groupes armés extrémistes.
Parmi ces déplacés se trouvent également des populations de pays voisins qui se sont réfugiés en territoire togolais pour échapper aux attaques terroristes.
Dans un premier temps, les autorités togolaises se sont mobilisées pour apporter des appuis en vivre et en non vivre à 682 ménages, les 107 ménages restants ayant quitté les sites de regroupement au moment de l’opération.
Lors de la seconde phase de l’opération de soutien, 237 ménages qui étaient toujours sur le site ont encore bénéficié de vivres.
Prise en charge des victimes des attaques terroristes
Selon le général Damehame Yark, des équipes techniques composées de psychologues et d’agents sociaux ont été déployées sur le terrain pour assurer une prise en charge psychologique aux victimes.
« Des dispositions ont été prises pour la scolarisation des élèves déplacés dans les écoles des préfectures d’accueil. Afin de renforcer les infrastructures de ces écoles, des salles de classes sont en construction par les services dédiés. De manière spécifique, neuf enfants orphelins (5 filles et 4 garçons) ont été inscrits dans des établissements d’excellence, conformément aux très hautes instructions de Son Excellence Monsieur le Président de la République », a indiqué l’officiel togolais.
On apprend que le gouvernement a saisi l’opportunité pour saluer la résilience des populations togolaises faces aux menaces terroristes et pour réitérer son engagement à assurer une prise en charge effective de ces personnes déplacées.