Au Togo, un processus d’élaboration d’un Schéma national d’aménagement du territoire (SNAT) a été lancé en février dernier. Dans la continuité des travaux qui ont déjà eu lieu, une rencontre a été ouverte mercredi à Lomé à l’intention des membres du Comité technique d’élaboration et de mise en œuvre de la politique de l’aménagement du territoire (CTEMPNAT).
L’atelier de diagnostic technique et participatif du SNAT à l’endroit des membres du CTEMPNAT réunit les acteurs étatiques, des collectivités territoriales, de la société civile, des partenaires de développement et de la chefferie traditionnelle entre autres…
A cette rencontre, les aspirations de ces acteurs du niveau central vont être recueillies pour l’élaboration du SNAT. Elle fait suite à la consultation des acteurs au niveau régional et local. Ce qui confère le caractère inclusif et participatif du processus d’élaboration du SNAT.
« L’élaboration du SNAT se doit être un processus participatif et itératif entre les niveaux central et régional et ce, afin de garantir l’appropriation du schéma par toutes les parties prenantes au développement dans le but de nous permettre d’être artisans d’un futur choisi, plutôt que victimes d’un avenir subi », a recommandé Beguedouwe Paneto, secrétaire général du ministère en charge de la planification.
L’aménagement du territoire en question
Le processus d’élaboration du SNAT a été lancé officiellement par Victoire Tomegah-Dogbe ouvrant la voie pour les travaux dont le premier à consister à réaliser le diagnostic avec une approche participative et inclusive impliquant toutes les parties prenantes au développement.
Le Schéma national d’aménagement du territoire est un outil permettant de fixer, dès à présent, les grandes lignes pour un avenir viable et maitrisé d’un territoire.
Il fixe les principales options de développement socio-économique et d’aménagement physique et spatial pour le long terme en vue d’assurer une utilisation rationnelle du sol et de l’espace.
« Le SNAT est par conséquent, un instrument de gouvernance territoriale qui permet au gouvernement de mieux répartir sur le territoire de nouvelles activités économiques, socio-culturelles et environnementales, d’exploiter les atouts tout en limitant les contraintes et les gaspillages, d’obtenir des progrès collectifs et d’assurer surtout le bien-être des populations et l’équité territoriale », a reconnu Yendoube Demakou, directeur de l’orientation spatiale du territoire au ministère en charge de la planification.