La crise du feu survenue en janvier 2013 au Togo avec particulièrement les incendies des grands marchés de Lomé et de Kara, ne saurait être passée sous silence. Cette position est celle du Mouvement patriotique pour la démocratie et le développement (MPDD). Le parti d’Agbeyome Kodjo réclame que justice soit faite pour les victimes, au vu des conséquences fâcheuses qui affectent la Nation togolaise tout entière sur les plans politique, économique, social, psychologique et spirituel.
La sortie du MPDD fait suite aux dernières révélations du principal témoin à charge, Mohamed Loum, qui accuse ouverte les autorités togolaises d’être les auteurs des incendies.
Pour cette formation politique, la vérité n’a pas été établie même si l’instruction a été clôturée depuis des années.
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« La formation politique MPDD tout en rappelant qu’il est de la mission régalienne de l’État de défendre les intérêts de toutes les victimes spécialement les femmes des marchés au cœur du développement à la base de notre pays et dont l’autonomisation a été plombée avec l’effondrement de leur pouvoir d’achat et de leur équilibre psychique, constate avec amertume un sabotage délibéré du développement du Togo dont pourtant Faure Gnassingbé et son Gouvernement semblent se faire les chantres au travers du mandat social et du plan national de développement (PND) », accuse le parti d’Agbeyome Kodjo.
L’ancien Premier ministre togolais « demande solennellement à Faure Gnassingbé directement accusé par Mohamed Loum », d’éclairer l’opinion publique nationale, la diaspora togolaise et l’opinion publique internationale, et … sans délai et sans condition justice soit faite à toutes les victimes.
Par ailleurs, le MPDD interpelle le Haut Conseil de la République pour la Réconciliation et l’Unité Nationale (HCRRUN), les organisations de défense des droits de l’Homme, la Commission des droits de l’Homme des Nations Unies (CNDH) et toute la Communauté internationale à « prendre la mesure de la gravité de ce dossier que rien ne saurait occulter pour quelque motif que ce soit au regard de l’ampleur de l’atteinte à la sécurité humaine ».
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