Les autorités togolaises ont entendu les cris de détresse des femmes revendeuses du marché d’Adidogomé Assiyéyé. Lundi, le président de la délégation de la préfecture du Golfe, Kossi Aboka a, au cours d’une rencontre tenue avec ces dernières, promis apporter des solutions à certaines de leurs revendications. Il s’agit notamment de la diminution des taxes quotidiennes entre temps revues à la hausse par le consultant du marché.
Faisant d’une pierre deux coups, le candidat du parti Union pour la République aux prochaines élections législatives du 20 décembre prochain dans le Grand Lomé, a saisi l’occasion pour inviter les bonnes dames à voter pour le parti UNIR afin qu’il puisse poursuivre des actions de développement en leur faveur.
Selon le président de la délégation spéciale de la préfecture du Golfe, cette décision de diminution des taxes dans le marché d’Adidogome s’inscrit dans la vision du chef de l’Etat, qui est toujours attentif aux préoccupations de ces concitoyens. « Le Chef de l’Etat est toujours attentif aux préoccupations des populations togolaises. Nous qui sommes également sont ses collaborateurs, nous le sommes également et c’est ce qui a motivé cette décision de diminution de vos taxes quotidiennes. Nous vous invitons donc à voter massivement le 20 décembre aux candidats UNIR afin que nous puissions poursuivre d’autres actions en votre faveur », a lancé Kossi Aboka.
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A leur tour, les femmes revendeuses du marché d’Adidogomé disent être satisfaites de ce que l’une de leurs revendications soit prise en compte.
« Avant la taxe dans le marché d’Adidogome est de 100F par jour. Mais depuis un temps, ce prix a subi une hausse pour devenir 200F et actuellement à 500F. Nous disons non parce que nous ne vendons pas comme cela se doit. Nous avons fait des démarches pendant des mois pour que le prix soit diminué, mais rien n’est fait. Aujourd’hui que nos revendications ont été prises en compte, nous sommes satisfaites, mais s’ils ne joignent pas l’acte à la parole, nous allons encore manifester », a laissé entendre Pascaline Dangbui, présidente du marché d’Adidogome Assiyéyé.
Mais, souligne-t-elle, il y a d’autres revendications notamment l’annulation de la décision de scinder le marché en deux et la reconstruction du marchéqui ne sont pas encore prises en compte.
Pour rappel, les femmes ce marché subissent depuis un temps l’augmentation disproportionnée des taxes quotidiennes et ont exprimé la semaine dernière leur mécontentement. Des cris de détresse entendus par les autorités qui ont commencé à trouver des solutions à travers cette diminution de taxes.