L’ONG Wao-Afrique est soucieuse du professionnalisme des animatrices et animateurs en charge de la protection de l’enfant. 41 acteurs du domaine dont 25 femmes sont en séminaire de deux jours à cet effet.
Ces animatrices et animateurs seront outillés sur » La gestion de cas liés à la violence et à l’exploitation des enfants ».
Il est question d’amener les actrices et acteurs pour l’épanouissement des enfants à la pratique de la rigueur de la norme. Et le séminaire veut se baser sur des cas pratiques pour aiguiser les aptitudes des participants.
« La particularité des modules de cette formation réside dans sa visée qui est celle d’amener des formés à la mise en pratique effective des acquis », a souligné Abra Vaida Dotshè, chargée de programme Wao-Afrique.
Pour elle, il a été constaté un manque de la rigueur des acteurs sur la norme régissant leurs actions.
Et pour solutionner le problème, la directrice préfectorale de l’action sociale Ali Fati rassure d’un projet de suivi post formation.
« Le ministère en charge de l’action sociale en tant que partenaire de Wao Afrique a mis en place un projet de suivi de mobilité des animatrices et animateurs en charge de la protection de l’enfant en vue d’une meilleure prise en charge de ce dernier. C’est ce qui explique la présence des responsables des centres sociaux ce matin », a t-elle indiqué.
Les participants à la formation viennent des centres de Lomé et de ses environs notamment Adidogomé, Sanguera, Agoè, Baguida, Djangbakomé et Avepozo.