Les militants du parti Union pour la République (UNIR), comme annoncé, étaient dans les rues de Lomé mercredi pour protéger les institutions de la République. Cette manifestation a été une fois l’occasion pour les cadres du parti au pouvoir d’appeler les jeunes à la non violence.
Démarrée à la plage de Lomé, la marche du parti au pigeon blanc a chuté au quartier Casablanca en face du Collège Plateau, où un message de paix et de la non violence a été adressé aux militants.
Dans leur déclaration, les membres et sympathisants d’UNIR accusent l’opposition de vouloir délibérément retarder l’aboutissement heureux et rapide des réformes pour avoir boycotté à l’hémicycle le vote de loi sur les articles 52, 59 et 60 portant modification de la constitution togolaise.
Le pouvoir de Lomé dit prendre à témoin toute la nation togolaise et la communauté internationale sur les jeux politiciens des leaders de l’opposition et la guerre de leadership qui les préoccupe, au détriment du bien-être et des aspirations profondes du peuple.
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En se référant à la récente sortie de la Conférence des Evêques du Togo, UNIR rappelle aux prélats que le Togo est un Etat de droit, laïc, démocratique et social.
« Notre parti invite toutes les autorités religieuses de tous bords à s’abstenir de prendre parti dans les débats politiques. En le faisant, elles risquent d’envenimer les divergences et de contribuer à mettre en péril le vivre ensemble et la cohésion sociale ainsi que la cohésion au sein de leurs communautés religieuses composées de citoyens de toutes tendances politiques », indique la déclaration lue par Raymonde Kayi Lawson.
Au Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, les militants lui ont réaffirmé leur soutien « pour la persévérance dans la conduite des réformes institutionnelles et constitutionnelles notamment la limitation du nombre de mandats présidentiels et parlementaires et l’introduction du scrutin majoritaire à deux tours pour l’élection présidentielle ».