Le processus de l’adhésion du Togo au Commonwealth suit son cours normal. Une nouvelle mission de l’organisation séjourne actuellement à Lomé et a eu lundi une séance de travail avec le ministre des affaires étrangères, de la coopération et de l’intégration africaine, Robert Dussey.
Tout comme lors de la première mission qui s’est déroulée en février 2017, les responsables du Commonwealth vont continuer l’évaluation niveau de développement et de démocratisation du pays. Plusieurs acteurs de la vie sociopolitique du Togo seront également rencontrés.
Les autorités togolaises motivent la décision d’adhérer à cette organisation par l’élargissement du champ des rapports étatiques du Togo et la diversification des relations d’amitié et de coopération du pays.
L’adhésion au Commonwealth permettra en effet au Togo de se faire de nouveaux amis et de se rapprocher un peu plus de ses vieux amis tels que la Grande Bretagne, l’Australie, la Nouvelle Zélande, etc.
Le Chef de la diplomatie togolaise avait expliqué que l’adhésion du Togo au Commonwealth permettra au pays de côtoyer la vision et la perception britanniques de la politique internationale, une autre culture forcément enrichissante des enjeux internationaux.
{loadmoduleid 210}
« Au point de vue économique, le Commonwealth, à travers le Fonds pour la Coopération Technique (CFTC) et l’Association des pays du Commonwealth, joue un rôle important dans le progrès économique et social de ses membres, en agissant sur leur rythme de croissance économique. Sur le plan commercial, le Commonwealth constitue un vaste marché extérieur (plus de 2 milliards de consommateurs) pour les exportations des produits nationaux togolais », avait laissé entendre le professeur Robert Dussey.
Avec cette 2e mission déployée au Togo, l’examen du dossier du pays est à mi-parcours. Deux autres missions sont attendues avant que la décision finale d’acceptation du Togo ne soit prise par les responsables de l’organisation.
Rappelons que le Commonwealth, créée depuis 1949, est une organisation intergouvernementale composée essentiellement d’anciens territoires sous domination britannique à laquelle aspire le Togo depuis 2014. Elle compte à ce jour 52 Etats.