La Cour Constitutionnelle du Togo a signé le 21 février dernier au Caire, un Mémorandum d’Entente avec son homologue de la République arabe d’Égypte. Ce document qui vient consolider davantage la coopération entre les deux institutions a été présenté à la presse jeudi à Lomé. Le Mémorandum a été signé lors de la récente visite du Président Faure Gnassingbé en Égypte.
Selon, le Président de la Cour Constitutionnelle du Togo, Aboudou Assouma présente à la restitution de son contenu, le document va permettre de développer l’échange d’expériences et d’informations sur le plan de la justice constitutionnelle conformément aux normes et pratiques internationales.
Plusieurs domaines sont concernés par cette convention. Entre autres, il y a la désignation par chacune des parties d’un juge de la Cour qui sera chargé de la communication, la coordination et le suivi des exigences de la coopération.
Le Mémorandum confère le droit à la mise sur pied d’un haut comité conjoint, présidé par le président de la Cour Constitutionnelle dans chacun des deux côtés appartenant au comité, chargé de définir les cadres généraux de coopération et les mécanismes qui garantissent sa réalisation et son succès.
La clause inclut aussi la modernisation de travail des deux Cours ainsi que l’échange des visites des délégations et l’organisation de séminaires conjoints.
Pour l’Ambassadeur de la République arabe d’Égypte, à travers ce mémorandum, les deux cours ont démontré qu’une coopération Sud-Sud est également possible dans le monde diplomatique.
« Ce mémorandum, en réalité est un modèle de coopération Sud-Sud en matière de justice constitutionnelle dans le processus d’intégration de l’Afrique », a souligné Mohamed Karim Sherif.
D’ailleurs cette convention historique a fait l’objet de convoitise le jour de sa signature, car d’autres pays, d’autres cours ont immédiatement demandé à emboiter le pas de la Cour constitutionnelle du Togo.