En juin 2010 c’était le mouvement contraire. Plusieurs militants de l’Union des Forces de Changement (UF) avaient vidé le parti. Mais sept ans après, un collectif annonce le retour à la maison et sollicite par la même occasion, le pardon de Gilchrist Olympio.
A l’annonce la signature de l’Accord entre le RPT, aujourd’hui UNIR et l’Union des forces de changement (UFC) de Gilchrist Olympio, le parti de l’opposant historique d’Eyadèma s’est complètement vidé de son contenu. Les frondeurs qui accusaient leur mentor d’avoir pactisé avec le diable étaient pour la plupart partis à l’Alliance nationale pour le Changement (ANC) de Jean-Pierre Fabre.
Le mouvement s’était surtout senti lors des élections législatives où l’UFC n’a récolté que 2 députés sur les 91 que compte désormais l’Assemblée nationale togolaise.
Quelques jours après la commémoration des 7 ans de l’accord et d’un bilan satisfaisant dressé par Gilchrist Olympio, un collectif dit d’anciens militants de l’Union des Forces de Changement a tenu jeudi un point de presse à Lomé.
Le but de la rencontrer était d’annoncer à l’opinion nationale leur retour au sein de l’UFC. Par la même occasion, le Collectif dit demander pardon à Gilchrist Olympio pour « le tort à lui causé, le mensonge et le faux qu’ils ont cautionné en quittant le parti ».
« Nous ne venons pas pour les intérêts pécuniaires, ni pour de quelconques privilèges. Nous revenons pour construire le parti comme nous le faisons autrefois par nos cotisations, afin de véritablement nous préparer pour les 10 années à venir », a déclaré Vincent Ekue Godévi, le porte-parole du collectif.
Les membres du collectif disent avoir semé le palmier du pardon et du retour à l’UFC en ce jour où le Togo célèbre la journée nationale de l’arbre.
D’ores et déjà, un meeting de sensibilisation et d’information est annoncé sur le 10 juin prochain par à Bé-Kondjindji. Le message sera de dire aux autres anciens membres de l’UFC de revenir à la maison. Sera-t-il entendu ? Le 10 juin et la suite nous le dirons.