Après s’être faits entendre bruyamment il y a quelques jours, les doctorants de 2017-2018 réunis dans un collectif ont finalement rencontré jeudi le président de l’Université de Lomé. La rencontre a été l’occasion d’évoquer leurs conditions matérielles et financières. Prof Dodzi Kokoroko a déploré l’impatience du Collectif des doctorants. Le groupe s’engage pour des concertations.
La présidence de l’Université de Lomé a déploré la sortie médiatique des doctorants et leurs préjugés quant aux changements universitaires en cours et qui nécessitent du temps et de la réflexion.
Au cours de la réunion, les doctorants ont été éclairés sur l’importance de la rentrée doctorale prévue pour septembre 2018 avec des séminaires tout au long de l’année universitaire, la politique en cours d’accréditation des structures de recherche (SRU), la transmission du projet de décret sur les écoles doctorales (ED) au Ministère de tutelle au titre des travaux de la Commission UK-UL.
Ils ont été également informés de la construction d’un Laboratoire sur budget 2019 de l’Université, de la prochaine construction du premier étage du bloc polyvalent devant abriter une salle qui leur sera dédié. Sans oublier la politique d’équipement en ouvrages de la Bibliothèque Universitaire et l’accès des doctorants aux réseaux wifi de l’Université en septembre prochain.
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En ce qui concerne la revalorisation des bourses doctorales, les doctorants relatent dans un communiqué que le président de l’UL a promis transmettre la doléance au ministre de l’enseignement supérieur.
Mais avant, Dodzi Kokoroko leur a promis ouvrir des postes d’ATER avec des critères fiables et objectifs au profit des doctorants en 3 ou 4eme année de thèse.
« Aussi la présidence de l’UL nous a exhorté à nous organiser en association pour des échanges suivant une périodicité qui sera défini ultérieurement sur fond d’utiles conseils sur l’art de la thèse de doctorat… La présidence de l’Université a insisté également sur le nécessaire changement des mentalités autant des doctorants que des directeurs de thèse », lit-on dans un communiqué signé par Joseph Balouki, l’un des responsables du Collectif.
Le groupe des doctorants 2017-2018 se décide à maintenir les échanges avec la DRI, la DASS et les formations doctorales.