C’est une affaire qui a secoué la ville de Tsévié (35 km de Lomé). Quatre individus ont été arrêtés pour trafic d’organes humains et profanation de tombes. Ce crime met en lumière les dérives criminelles croissantes dans certaines régions du pays.
Présentés mercredi par la gendarmerie de la région maritime, les suspects, identifiés comme Kodjo Jean, Kodjo, Agbéssi (de nationalité togolaise et déjà condamnés par le passé), ainsi que Jean-Marie (de nationalité béninoise), sont accusés d’avoir orchestré un plan macabre.
Un plan de trafic d’organes humains déjoué
Selon des sources de l’Agence togolaise de presse (ATOP), les quatre hommes avaient prévu de vendre leur voisin, Atsou Kofi, à un acheteur contre la somme de 5 millions de francs CFA. Le 4 novembre, à Gapé-Nyassivé, ils s’apprêtaient à mettre leur plan à exécution lorsque la gendarmerie est intervenue, interpellant une partie du groupe.
Les investigations menées par les forces de l’ordre ont permis d’identifier et de capturer l’ensemble des suspects le 14 novembre. Lors des interrogatoires, les accusés ont avoué leurs intentions criminelles, confirmant les accusations portées contre eux.
Le commandant du groupement de la région maritime, Abalo Komi, a révélé que cette opération découle d’une enquête sur le meurtre d’un homme dans la même localité. Une perquisition au domicile de l’un des suspects a conduit à une découverte effroyable : des ossements humains, extraits d’une tombe profanée, ainsi qu’une quantité de cannabis.
Leur plan sordide consistait à assassiner Atsou Kofi pour prélever ses organes et récupérer son sang, qu’ils prévoyaient de vendre.
Une alerte à la vigilance
Les quatre individus seront traduits devant la justice dans les prochains jours pour répondre de leurs crimes.
Face à cette affaire, le commandant Abalo Komi a tenu à alerter la population sur la recrudescence des actes criminels à l’approche des fêtes de fin d’année, période où les pratiques occultes et les trafics illégaux tendent à s’intensifier.
Il a exhorté les citoyens à collaborer avec les forces de l’ordre en signalant toute activité suspecte et en renforçant la vigilance au sein des communautés. « Il est essentiel que chacun reste mobilisé pour lutter contre ces dérives », a-t-il déclaré.
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