La Conférence des évêques du Togo (CET) a plaidé jeudi la libération de Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson, de Gérard Djossou accusés d’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat. Les évêques catholiques réclament également le prophète Esaïe Dekpo détenu depuis plusieurs semaines pour des prophéties assimilées à l’atteinte à la sûreté de l’Etat.
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« La connaissance que nous avons de cette femme, le message reçu de sa part et les témoignages recueillis à son sujet nous interdisent de croire en une implication de sa personne dans un présumé plan de déstabilisation du Pays », indique la Conférence des évêques du Togo (CET) dans son message plaidant pour la libération de Brigitte Adjamagbo-Johnson et ses codétenus.
Dans leur sortie, les évêques rappellent avoir exhorté en mars dernier tous les acteurs de la vie sociopolitique à « œuvrer au rétablissement de la confiance, à la promotion de la justice et de la paix sociale ainsi qu’au plus grand bien du peuple ».
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A l’époque, la CET indiquait que « rien ne vaut la paix et la stabilité d’un pays, et toute action visant à les préserver ne peut être que louable et salutaire ». Ils avaient également invité chaque citoyen à apporter sa contribution au renforcement de la cohésion nationale.
« C’est dans cet esprit, et sans remettre en question les investigations en cours, que la Conférence des Evêques du Togo vient plaider en faveur de la remise en liberté de Madame Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson ainsi que de Monsieur Gérard DJOSSOU et du prophète Esaïe Dekpo.», précise le communiqué.
Les prélats associent à cette requête les autres personnes interpelées, à différents moments, dans le cadre de manifestations politiques, et dont la libération contribuerait certainement à la décrispation du climat sociopolitique du pays.
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