Après avoir demandé aux protagonistes de la crise togolaise de recourir au dialogue afin de trouver un consensus sur la question des réformes constitutionnelles, la CEDEAO, l’Union Africaine et le Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS) demandent aux autorités togolaises de fixer la date du référendum susceptible de mettre le Togo en conformité avec les normes démocratiques en Afrique de l’Ouest.
Dans un communiqué conjointement disponible sur le site de la CEDEAO, les trois organisations ont indiqué qu’elles suivent de près l’évolution de la situation socio-politique en République Togolaise.
« C’est une étape importante pour mettre le Togo en conformité avec les normes démocratiques reflétant les meilleures pratiques en Afrique de l’Ouest » soulignent-elles.
Elles disent prendre acte en particulier de l’adoption du projet de loi constitutionnelle visant à modifier les articles « pertinents de la Constitution togolaise. De ce fait, les trois organisations appellent le gouvernement à fixer une date pour l’organisation du référendum sur le projet de loi constitutionnelle et encouragent l’opposition à saisir l’occasion pour faire avancer les réformes constitutionnelles.
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La CEDEAO, l’UA et l’UNOWAS, par la même occasion, invitent les acteurs politiques à poursuivre le dialogue sur la question de manière pacifique et à faire preuve de retenue afin de préserver la paix et la cohésion dans le pays.
Ce communiqué est publié alors même que les partisans de l’opposition togolaise sont encore dans les rues pour exiger le retour à la constitution originelle de 1992, le vote de la diaspora et la libération des prisonniers politiques.
Par ailleurs, une délégation de l’Organisation Internationale de la Francophonie que conduira Aicha Mindaoudou est attendue du 10 au 13 octobre à Lomé pour échanger avec le pouvoir et l’opposition.